318 LA GEOGRAPHIE DE L'EGYPTE.
mounW. ce qui est x'endu en grec par •gjwAouotW3). Il n'y a doue
aucun cloute à entretenir: Péluse, Pérémoun et El-Fermâ ne sont
qu'une seule et même ville.
La Chronique de Jean de Nikiou mentionne quatre fois la ville
de Ferma'3'. De même Y Itinéraire romain la comprend W.
Quatremèrè® et Champollion (°) l'ont parfaitement connue et
identifiée; mais ce dernier se trompe lorsqu'il croit que l'ortho-
graphe du nom égyptien d'El-Barmoun était celui de Peremoun(7).
Les scalœ au contraire en font la différence et nomment cette ville
Paramonî®.
Je serais porté à reconnaître ce nom de Pérémoun dans la ville
autrefois nommée 'y'^^g; mais je ne donne ici mon sentiment
que comme une conjecture.
Cette ville, l'une des plus anciennes et des plus fortes de l'Egypte,
a complètement disparu aujourd'hui : on n'en retrouve plus le nom
dans les listes du Recensement général et il en était de même dès
le temps où fut dressé Y Etat de l'Egypte. Elle était située à l'extré-
mité est de l'Egypte et servait de frontière contre la Syrie. Elle
existait encore du temps de l'historien Makrizy.
Pergousch, npcoYq), u^=-^>.
Le nom de cette localité nous est fourni par les fragments de la
Vie du solitaire Paul d'Antinoë. Ce saint personnage voyageant et
étant arrivé à la montagne de Peschgepohé, il rencontra un ana-
chorète et lui demanda son nom. Celui-ci lui répondit : ctPhih est
mon nom et je suis un homme de Pergousch, dans le nome de
Mss. cop. de la Bill, nal., fragm.
lliéb., fol. 129°, n° 9.3.
(î) Labbc, Sacrosancta Concilia, t. 111,
col. io84.
m Chronique de Jean de Nikiou,
p. 29a, 3g6, I107 et 545.
w Itinerarium Romanum, éd. Parthey
cl Pinder, p. 76.
l5) Qtiatreinère, Mém. hist. ci (féogr.
sur l'Effi/ple, l. I, p. 9.09-260.
Champollion, op. cit., t. II, p. 8a-
87.
(7)' Ibid., p. 135.
w Bibl. nal., mss. copie 11" 5o,
fol. 110 v"; n" 53,fol; 84 v°; Bodh Mr.,
fol. ptÏA V".
mounW. ce qui est x'endu en grec par •gjwAouotW3). Il n'y a doue
aucun cloute à entretenir: Péluse, Pérémoun et El-Fermâ ne sont
qu'une seule et même ville.
La Chronique de Jean de Nikiou mentionne quatre fois la ville
de Ferma'3'. De même Y Itinéraire romain la comprend W.
Quatremèrè® et Champollion (°) l'ont parfaitement connue et
identifiée; mais ce dernier se trompe lorsqu'il croit que l'ortho-
graphe du nom égyptien d'El-Barmoun était celui de Peremoun(7).
Les scalœ au contraire en font la différence et nomment cette ville
Paramonî®.
Je serais porté à reconnaître ce nom de Pérémoun dans la ville
autrefois nommée 'y'^^g; mais je ne donne ici mon sentiment
que comme une conjecture.
Cette ville, l'une des plus anciennes et des plus fortes de l'Egypte,
a complètement disparu aujourd'hui : on n'en retrouve plus le nom
dans les listes du Recensement général et il en était de même dès
le temps où fut dressé Y Etat de l'Egypte. Elle était située à l'extré-
mité est de l'Egypte et servait de frontière contre la Syrie. Elle
existait encore du temps de l'historien Makrizy.
Pergousch, npcoYq), u^=-^>.
Le nom de cette localité nous est fourni par les fragments de la
Vie du solitaire Paul d'Antinoë. Ce saint personnage voyageant et
étant arrivé à la montagne de Peschgepohé, il rencontra un ana-
chorète et lui demanda son nom. Celui-ci lui répondit : ctPhih est
mon nom et je suis un homme de Pergousch, dans le nome de
Mss. cop. de la Bill, nal., fragm.
lliéb., fol. 129°, n° 9.3.
(î) Labbc, Sacrosancta Concilia, t. 111,
col. io84.
m Chronique de Jean de Nikiou,
p. 29a, 3g6, I107 et 545.
w Itinerarium Romanum, éd. Parthey
cl Pinder, p. 76.
l5) Qtiatreinère, Mém. hist. ci (féogr.
sur l'Effi/ple, l. I, p. 9.09-260.
Champollion, op. cit., t. II, p. 8a-
87.
(7)' Ibid., p. 135.
w Bibl. nal., mss. copie 11" 5o,
fol. 110 v"; n" 53,fol; 84 v°; Bodh Mr.,
fol. ptÏA V".