330 LA GÉOGRAPHIE DE L'EGYPTE.
II ne saurait donc plus y avoir de doute ni sur l'identification,
ni sur l'étymologie du nom de ce village.
Le bourg d'Ez-Zeiloun existe toujours dans le district de la pro-
vince de Bénisouef; il compte i,3oo habitants, plus Ca Bédouins,
et possède une école'1). Il est mentionné dans Y Etat de l'Egypte
pour une contenance de 779 feddans et une redevance de 8,koo di-
nars (?). Il doit son nom aux oliviers qui poussent sur sou territoire
et dont j'ai pu voir moi-même les derniers survivants.
Pll.UUUIT, cbApBAlT, .
Le nom de cette ville ne nous a été conservé que dans les scalœ
coptes-arabes et dans la liste des évêcbés de l'Egypte.
Les scalœ qui contiennent ce nom se peuveut diviser en deux
catégories : la première comprend les scalœ qui placent ce nom
après Belbeis et lui donnent pour correspondant Belbeis^, ce qui
est une impossibilité manifeste; la seconde, celles qui font suivre
ce nom de l'identification suivante : ULW. Cette même ville de Balqà
a un autre correspondant copte qui est -LxpxBix et il est ainsi
expliqué : si^J! àSUJI ^ «l&JL \*\>, c'est-à-dire : Balqà de Syrie du
pays noir®. Or ce pays d'Arabie élail placé dans la province ac-
tuelle de Scharqyeh, à l'est de l'Egypte. C'était cette ville que les
anciens Égyptiens nommaient Horus de l'Est, \^^fQ; c'est peut-èLre
aussi la ville de Balqà dont parle Jean de Nikiou'0'.
La liste des évêcbés nous présente au contraire une ville mani-
festement placée au Nord, après Bouto, Erbat, Madjil, Djapasen,
Sais, Tidah, l'éparcbie et le nome de Pténétô et pour laquelle elle
(l' Recensement [relierai de l'Egypte,
t. II, pari. IV., p. 01 G, cl parti ar.,
p. 11.
(1) De Sacy, op. cit., j). 686.
m Mss. cop. de la Bibl. nat., n° 54,
fol. 187 v°j il" 55, fol. 4 v°; Brit. Mus.,
Orient 441, loi. Vu" r°.
(') Mss. cop. de la Bibl. nat., 11" 5o,
fol. no v°; n° 53, fol. 84 v°; Bodl. libr.,
Mai'. 17, fol. fox v°; Mss. de Lord Graw-
ford, fol. aao r°.
(i> Toules les scalœ, sans exception,
à l'article -(-apabia, avec ou sans l'ad-
dition.
m Voir plus haut* page 83, l'article
Balqà.
II ne saurait donc plus y avoir de doute ni sur l'identification,
ni sur l'étymologie du nom de ce village.
Le bourg d'Ez-Zeiloun existe toujours dans le district de la pro-
vince de Bénisouef; il compte i,3oo habitants, plus Ca Bédouins,
et possède une école'1). Il est mentionné dans Y Etat de l'Egypte
pour une contenance de 779 feddans et une redevance de 8,koo di-
nars (?). Il doit son nom aux oliviers qui poussent sur sou territoire
et dont j'ai pu voir moi-même les derniers survivants.
Pll.UUUIT, cbApBAlT, .
Le nom de cette ville ne nous a été conservé que dans les scalœ
coptes-arabes et dans la liste des évêcbés de l'Egypte.
Les scalœ qui contiennent ce nom se peuveut diviser en deux
catégories : la première comprend les scalœ qui placent ce nom
après Belbeis et lui donnent pour correspondant Belbeis^, ce qui
est une impossibilité manifeste; la seconde, celles qui font suivre
ce nom de l'identification suivante : ULW. Cette même ville de Balqà
a un autre correspondant copte qui est -LxpxBix et il est ainsi
expliqué : si^J! àSUJI ^ «l&JL \*\>, c'est-à-dire : Balqà de Syrie du
pays noir®. Or ce pays d'Arabie élail placé dans la province ac-
tuelle de Scharqyeh, à l'est de l'Egypte. C'était cette ville que les
anciens Égyptiens nommaient Horus de l'Est, \^^fQ; c'est peut-èLre
aussi la ville de Balqà dont parle Jean de Nikiou'0'.
La liste des évêcbés nous présente au contraire une ville mani-
festement placée au Nord, après Bouto, Erbat, Madjil, Djapasen,
Sais, Tidah, l'éparcbie et le nome de Pténétô et pour laquelle elle
(l' Recensement [relierai de l'Egypte,
t. II, pari. IV., p. 01 G, cl parti ar.,
p. 11.
(1) De Sacy, op. cit., j). 686.
m Mss. cop. de la Bibl. nat., n° 54,
fol. 187 v°j il" 55, fol. 4 v°; Brit. Mus.,
Orient 441, loi. Vu" r°.
(') Mss. cop. de la Bibl. nat., 11" 5o,
fol. no v°; n° 53, fol. 84 v°; Bodl. libr.,
Mai'. 17, fol. fox v°; Mss. de Lord Graw-
ford, fol. aao r°.
(i> Toules les scalœ, sans exception,
à l'article -(-apabia, avec ou sans l'ad-
dition.
m Voir plus haut* page 83, l'article
Balqà.