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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0397
354 LA GÉOGRAPHIE DE L'ÉGYPTE.
tagrie d'Antoine ■» Ainsi de ces deux auteurs l'un appelle du nom
de Pispir le couvent de saint Antoine placé près du fleuve; l'autre
la montagne de Saint-Antoine, c'est-à-dire le mont situé sur la
mer Rouge, près de Qolzoum ou Suez. Le second, en amalgamant
tous les noms, montre une certaine maladresse scientificpue. Le
premier a en sa faveur qu'Antoine allait assez souvent dans un
monastère situé près du fleuve, à l'endroit qui se nomme aujour-
d'hui Meimoun. Il devait être situé non loin d'une montagne,
comme le sont presque tous les couvents égyptiens, et je crois que
c'est de cette montagne et de ce monastère qu'il s'agit ici. Le vil-
lage de Meimoun fait partie du district de Zaouîet et de la pro-
vince de Benisouef : il comprend 3,oik habitants, en comptant les
Bédouins, et possède une école (2). Il n'est pas cité dans YElat de
l'Égypte.
Il y a encore un autre village de ce nom, dans la province de
Scharqyeh, lequel ne saurait être celui où était le monastère
d'Antoine.
Pisisciiîldios, nicio)h\jvioc.
Ce nom se trouve dans un papyrus de Boulaq, dans la mention
des témoins : a Nous, Paam, le fils de Théodore, et Makaré, le fils
de Georges, de Pisischîldios, nous souscrivons à ce papyrus dans
la manière dont il est écrit ^.n C'est la seule mention qui se ren-
contre d'un nom paraissant hybride.
Comme la donation mentionnée par ce papyrus se fait au monas-
tère de Phoibamôn, à Djîmé, il est probable que ce bourg devait se
trouver dans le nome d'Erment. Cependant il ne faudrait pas trop
se fier à cet argument; car il peut très bien se faire que des témoins
originaires d'un village du Nord se trouvent domiciliés dans un vil-
lage du Sud.
m Rufin, Historia cccksiasliea, Il et t. II, part. IV., p. 20O; part, ar., p. m.
VIII. P/iir. Int., XXI, col. 517. (3) Revilloul, Actes el Contrats des musées
m Recensement général de l'Egypte, ègypt.delioïdaqetdu Louvre, p. 83.
tagrie d'Antoine ■» Ainsi de ces deux auteurs l'un appelle du nom
de Pispir le couvent de saint Antoine placé près du fleuve; l'autre
la montagne de Saint-Antoine, c'est-à-dire le mont situé sur la
mer Rouge, près de Qolzoum ou Suez. Le second, en amalgamant
tous les noms, montre une certaine maladresse scientificpue. Le
premier a en sa faveur qu'Antoine allait assez souvent dans un
monastère situé près du fleuve, à l'endroit qui se nomme aujour-
d'hui Meimoun. Il devait être situé non loin d'une montagne,
comme le sont presque tous les couvents égyptiens, et je crois que
c'est de cette montagne et de ce monastère qu'il s'agit ici. Le vil-
lage de Meimoun fait partie du district de Zaouîet et de la pro-
vince de Benisouef : il comprend 3,oik habitants, en comptant les
Bédouins, et possède une école (2). Il n'est pas cité dans YElat de
l'Égypte.
Il y a encore un autre village de ce nom, dans la province de
Scharqyeh, lequel ne saurait être celui où était le monastère
d'Antoine.
Pisisciiîldios, nicio)h\jvioc.
Ce nom se trouve dans un papyrus de Boulaq, dans la mention
des témoins : a Nous, Paam, le fils de Théodore, et Makaré, le fils
de Georges, de Pisischîldios, nous souscrivons à ce papyrus dans
la manière dont il est écrit ^.n C'est la seule mention qui se ren-
contre d'un nom paraissant hybride.
Comme la donation mentionnée par ce papyrus se fait au monas-
tère de Phoibamôn, à Djîmé, il est probable que ce bourg devait se
trouver dans le nome d'Erment. Cependant il ne faudrait pas trop
se fier à cet argument; car il peut très bien se faire que des témoins
originaires d'un village du Nord se trouvent domiciliés dans un vil-
lage du Sud.
m Rufin, Historia cccksiasliea, Il et t. II, part. IV., p. 20O; part, ar., p. m.
VIII. P/iir. Int., XXI, col. 517. (3) Revilloul, Actes el Contrats des musées
m Recensement général de l'Egypte, ègypt.delioïdaqetdu Louvre, p. 83.