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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0403
360 LA GÉOGRAPHIE DE L'ÉGYPTE.
ne pouvaient faire mieux. Le Recensement général de l'Egypte nous
fournit un village qui répond à toutes les exigences, celui de Ba-
nâouît, ojjLb, dans le district de Tahtâ, province de Soliag, qui
compte i,833 habitants et possède une écoleW. Il n'est pas cité
dans l'Etat de l'Egypte.
Pmatipepeiire, nM.vpnne2pe.
Le nom de cette localité nous a été conservé dans les papyrus
de la collection de l'archiduc Rainer. Ce papyrus provient de
Schmoun ou Hermopolis, et date de l'époque arabe : il est écrit en
grec. Ce nom signifie sans doute : Le Heu où l'on donne la médecine,
en prenant -h nezpe pour -L nxape.
Ce mot ne se trouve point aujourd'hui en Egypte : il était dis-
paru dès le xive siècle, je ne peux donc l'identifier.
Pmilé, riMixc.
Le nom de cette montagne, comme aussi du village qui lui don-
nait son nom, se trouve dans un papyrus de Boulaq. 11 est dit, dans
la donalion que contient ce papyrus, que le donateur fait don au
couvent de saint Phoibamôn, d'aune corde de terre en largeur
depuis le ruisseau de Tsatfé jusqu'à la montagne, dans la manière
dont nous ferons connaître les limites : elle confine au champ du
saint apa Hastri, dans la montagne de Pmilé ^ v. C'est le seul exemple
de ce nom.
Comme les noms des témoins de cet acte sont d'Erment, il est
à présumer que la montagne de Pmilé et par conséquent le bourg
n'en étaient pas très éloignés. Il y avait donc dans ce bourg, tout
près de la montagne, un champ nommé champ du saint apa Hastri.
Ce nom a complètement disparu, ce qui n'est pas trop étonnant :
mais la montagne doit être restée et être connue sous un autre nom.
(,) Recensement général de l'Egypte, (i) Mlttheilungen ans dev Sammhmg der
<■ II, pari. IV., p. 63, ot part, ai1., papyrus Erzlierzog Rainer, a" ann<?e,
p. ir-. . p. 66.
ne pouvaient faire mieux. Le Recensement général de l'Egypte nous
fournit un village qui répond à toutes les exigences, celui de Ba-
nâouît, ojjLb, dans le district de Tahtâ, province de Soliag, qui
compte i,833 habitants et possède une écoleW. Il n'est pas cité
dans l'Etat de l'Egypte.
Pmatipepeiire, nM.vpnne2pe.
Le nom de cette localité nous a été conservé dans les papyrus
de la collection de l'archiduc Rainer. Ce papyrus provient de
Schmoun ou Hermopolis, et date de l'époque arabe : il est écrit en
grec. Ce nom signifie sans doute : Le Heu où l'on donne la médecine,
en prenant -h nezpe pour -L nxape.
Ce mot ne se trouve point aujourd'hui en Egypte : il était dis-
paru dès le xive siècle, je ne peux donc l'identifier.
Pmilé, riMixc.
Le nom de cette montagne, comme aussi du village qui lui don-
nait son nom, se trouve dans un papyrus de Boulaq. 11 est dit, dans
la donalion que contient ce papyrus, que le donateur fait don au
couvent de saint Phoibamôn, d'aune corde de terre en largeur
depuis le ruisseau de Tsatfé jusqu'à la montagne, dans la manière
dont nous ferons connaître les limites : elle confine au champ du
saint apa Hastri, dans la montagne de Pmilé ^ v. C'est le seul exemple
de ce nom.
Comme les noms des témoins de cet acte sont d'Erment, il est
à présumer que la montagne de Pmilé et par conséquent le bourg
n'en étaient pas très éloignés. Il y avait donc dans ce bourg, tout
près de la montagne, un champ nommé champ du saint apa Hastri.
Ce nom a complètement disparu, ce qui n'est pas trop étonnant :
mais la montagne doit être restée et être connue sous un autre nom.
(,) Recensement général de l'Egypte, (i) Mlttheilungen ans dev Sammhmg der
<■ II, pari. IV., p. 63, ot part, ai1., papyrus Erzlierzog Rainer, a" ann<?e,
p. ir-. . p. 66.