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Amélineau, Emile
La geographie de l'Egypte à l'époque copte — Paris, 1893

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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0411
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368 LA GÉOGRAPHIE DE L'EGYPTE.

luation reposait sur la première syllabe, ce qui permet parfaitement
de comprendre comment ce mot a pu perdre sa dernière syllabe
et devenir ^y. Il n'y a pas jusqu'à la dernière lettre qui ne soit
différente, m au lieu de m.

Te ferai en outre observer que presque jamais les lettres n et b
ne s'échangent; je ne connais que l'exemple oyon pour oyAB et
un ou deux autres dans le même cas, et dans les mots noyAo|-
et noycipi, écrits BoyM>|- et Boycipi, parce qu'ils avaient été
transcrits en grec et que les formes bybactic et Boycipic avaient
liabilué les scribes à cette orthographe.

Je ferai observer en plus que le texte dit expressément que Jean
était un homme du Midi : par conséquent Pouschin devait aussi
faire partie du Midi. Or j'ai déjà dit plus haut que l'auteur de la
liste des évècliés, dont l'autorité tout au moins peutconlre-balancer
celle de M. de Rochemonteix, faisait commencer le Sa'id à la ville
de Tilodj et d'Atfîeh. Par conséquent Bousch se trouve bien dans ce
cas, mais non Aousîm.

J'en aurai fini avec cette discussion en faisant justice d'une asser-
tion de M. de Rochemonteix : «Enfin Busin était non loin de Pon-
monros, u-^Ji^!. Abu-n-nomros(1)n. Je ne sais où M. de Roche-
monteix a vu, dans le document que j'ai publié, que Ponmonros se
trouvait non loin de Pouschin. Le document en question, que je
crois posséder aussi bien que personne, dit que Ponmonros était
situé non loin du Caire; mais nulle part, il n'est dit que Pouschin
était près du Caire et par conséquent de Ponmonros.

La ville de Pouschin, pour toules ces raisons, ne saurait être
identifiée avec Aousîm; elle est bien la ville de Bousch. Son nom
s'est conservé le même, sauf la dernière syllabe qui est tombée :
ce n'est pas le seul exemple de ce fait; la ville de Djapasen qui est
Scbabàs est exactement dans le même cas, et il n'y a pas à nier
une identité qui est fournie par toules les scalœ. Il est vrai que

ll) Journal asiatique, juil!.-aoùt 1887, p. 1^17.
 
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