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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0442
LA GEOGRAPHIE DE L'EGYPTE. 399
localité. Vansleb, qui avait séjourné un mois à Qosqàm on 166/1,
nous apprend que cette ville est ruinée et qu'il n'en reste plus que
le couvent de Moharraq W; C'est ainsi que disparaissent toutes les
difficultés.
Je me permettrai de corriger en passant une note de l'éditeur
de la Chronique de Jean deNikiou qui dit que : etGebel-el-Moharrak,
Jy^Ji Ju^., est le nom arabe de la montagne de Quesquam, ou Kos-
gam, qui se trouve à peu de distance d'Ikhmîm Wv. Ce peu de
distance, au témoignage quelque peu exagéré d'isambert, est de
179 kilomètres : d'où l'on peut voir quelle confiance mérite cette
note. L'auteur ne ferait pas mal de se donner le profit d'un voyage
en Egypte.
qous, kcdc, koc, kooc, (jojS.
Les scalœ coptes-arabes citent toutes celte ville qu'elles appellent
Kôs, Kos, Koos'3). La liste des évêchés de l'Egypte ne parle pas
de cette ville de Qous, mais d'une autre ville que nous retrouve-
rons à l'article suivant.
LeSynaœare la mentionne en la fête des martyrs Agbànà, Pierre,
Jean, Amon, Amonâ et de leur mère Rafiqà, qui étaient a du
pays de Samnouteh, dépendant de la province de Qous^n.
11 s'agit bien ici d'une ville du Sa'id appelée Qous par les Arabes.
Ghampollion a cru qu'elle s'appelait kcdc BepBip, pour la distinguer
des autres villes du même nom en Égyple<3); Quatremère a con-
sacré à cette ville un assez lonp article'0' où il a surtout fait l'histoire
(,) Vansleb, Hist. de l'Église d'Alexan-
drie, p. 9 9.
(2) Chronique de Jean de Nilciou,
p. 533. note 1.
(3) Ms. copte de la Bibl. nat., n° 43,
fol. (m r°; n° 44, fol. 79 v°; n° 46,
fol. 171 v°; n° 5o, fol. 110 v°; n" 53,
fol. 85 r\ 11" 54, fol. 188 V- n" 55,
fol. 5 v°; Bodl. libr., Mar. 17, f. ro"Br°;
Brit. Mus., Orient. 441, fol. fiT r°; Mss.
de Lord Crawford., fol. ïîag v°.
'4) Synaxare, 7 Thoth : jLsl ^
(5) Ghampollion, op. cit., t. I, p. 219-
223.
(r,) Quatremère, Mémoires géogra-
phiques et historiques sur l'Egypte, 1. I,
p. 1 92-91 (i.
localité. Vansleb, qui avait séjourné un mois à Qosqàm on 166/1,
nous apprend que cette ville est ruinée et qu'il n'en reste plus que
le couvent de Moharraq W; C'est ainsi que disparaissent toutes les
difficultés.
Je me permettrai de corriger en passant une note de l'éditeur
de la Chronique de Jean deNikiou qui dit que : etGebel-el-Moharrak,
Jy^Ji Ju^., est le nom arabe de la montagne de Quesquam, ou Kos-
gam, qui se trouve à peu de distance d'Ikhmîm Wv. Ce peu de
distance, au témoignage quelque peu exagéré d'isambert, est de
179 kilomètres : d'où l'on peut voir quelle confiance mérite cette
note. L'auteur ne ferait pas mal de se donner le profit d'un voyage
en Egypte.
qous, kcdc, koc, kooc, (jojS.
Les scalœ coptes-arabes citent toutes celte ville qu'elles appellent
Kôs, Kos, Koos'3). La liste des évêchés de l'Egypte ne parle pas
de cette ville de Qous, mais d'une autre ville que nous retrouve-
rons à l'article suivant.
LeSynaœare la mentionne en la fête des martyrs Agbànà, Pierre,
Jean, Amon, Amonâ et de leur mère Rafiqà, qui étaient a du
pays de Samnouteh, dépendant de la province de Qous^n.
11 s'agit bien ici d'une ville du Sa'id appelée Qous par les Arabes.
Ghampollion a cru qu'elle s'appelait kcdc BepBip, pour la distinguer
des autres villes du même nom en Égyple<3); Quatremère a con-
sacré à cette ville un assez lonp article'0' où il a surtout fait l'histoire
(,) Vansleb, Hist. de l'Église d'Alexan-
drie, p. 9 9.
(2) Chronique de Jean de Nilciou,
p. 533. note 1.
(3) Ms. copte de la Bibl. nat., n° 43,
fol. (m r°; n° 44, fol. 79 v°; n° 46,
fol. 171 v°; n° 5o, fol. 110 v°; n" 53,
fol. 85 r\ 11" 54, fol. 188 V- n" 55,
fol. 5 v°; Bodl. libr., Mar. 17, f. ro"Br°;
Brit. Mus., Orient. 441, fol. fiT r°; Mss.
de Lord Crawford., fol. ïîag v°.
'4) Synaxare, 7 Thoth : jLsl ^
(5) Ghampollion, op. cit., t. I, p. 219-
223.
(r,) Quatremère, Mémoires géogra-
phiques et historiques sur l'Egypte, 1. I,
p. 1 92-91 (i.