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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0518
LA GEOGRAPHIE DE L'EGYPTE. 475
Actes de Bifàm, lorsque le gouverneur veut se rendre d'Antinoë à
Akhmîm et que la barque s'arrête; il fait venir un magicien qui n'y
peut rien, il veut manger et son bras se paralyse; finalement il
rend la sentence ce et les soldats marchèrent avec lui (le martyr)
vers un village nommé Tamâ, à l'ouest du village, sur une colline
élevéeW». Le nom est encore mentionné dans le même passage :
crTamâ dans les nahiehs de Qâoù®. n
Il est bien évident que ces citations du Synaxare se l'apportent
au même village et que ce village était situé non loin de Qâou, sur
la rive gauche du Nil. Mais en est-il de même des deux autres?
Evidemment non, puisque l'un de ces villages, txmma, est situé
dans le nome de Koeis. Quant à Tammah, il était situé aussi du
même coté, car le Synaxare nous apprend que Baîsi et Thécla
étaient originaires d'Ahousir, à l'ouest d'Esclimounein (3). Par consé-
quent le Tammah que les saints rencontrent devait être le même
que le Tamma de Koeis; si le nom prend un 2 en plus à la fin, cela
doit provenir de l'inadvertance d'un scribe.
Nous sommes donc en présence de deux villages d'un même nom,
l'un dans la Haute, l'autre dans la Moyenne Egypte. Champollion'4'
et Quatremère® n'ont connu que le premier de ces villages et ils
le placent dans le nome de Koeis ou Qîs. Us existent encore tous
deux actuellement : l'un dans la province et le district de Benisouef;
l'aulrc est le chef-lieu d'un district de la province de Sohag. Le
premier comprend une population de 536 habitanls, et le second
de 7,871 habitants, avec une escale pour le service des bateaux à
vapeur, une poste, un bureau télégraphique et une école'0). Le pre-
mier n'est pas cité dans l'État de l'Egypte; le second l'est pour une
contenance de 9,560 feddans et une redevance de 3o,ooo dinars'7).
C Synaxare, 37 Tonbah. (5) Quatremère : Observations, etc.,
(2) lbitl., 27 Tonbah : sl>j ^ Uk> J p. 58.
jUâj^». <") Recensement général de VÉgyptè,
« Ibid., 8 Kihak : j^*>i»l lo^j l. Il, part, franç., p. 3o3, et part. ai-..
(j-jj^siJ! 4y£ J-*1 • p. m ■
w Champolllon, o/>. cit., I. I, p. 3o3. (7> De Saey, op. cit., p. 6qt),
Actes de Bifàm, lorsque le gouverneur veut se rendre d'Antinoë à
Akhmîm et que la barque s'arrête; il fait venir un magicien qui n'y
peut rien, il veut manger et son bras se paralyse; finalement il
rend la sentence ce et les soldats marchèrent avec lui (le martyr)
vers un village nommé Tamâ, à l'ouest du village, sur une colline
élevéeW». Le nom est encore mentionné dans le même passage :
crTamâ dans les nahiehs de Qâoù®. n
Il est bien évident que ces citations du Synaxare se l'apportent
au même village et que ce village était situé non loin de Qâou, sur
la rive gauche du Nil. Mais en est-il de même des deux autres?
Evidemment non, puisque l'un de ces villages, txmma, est situé
dans le nome de Koeis. Quant à Tammah, il était situé aussi du
même coté, car le Synaxare nous apprend que Baîsi et Thécla
étaient originaires d'Ahousir, à l'ouest d'Esclimounein (3). Par consé-
quent le Tammah que les saints rencontrent devait être le même
que le Tamma de Koeis; si le nom prend un 2 en plus à la fin, cela
doit provenir de l'inadvertance d'un scribe.
Nous sommes donc en présence de deux villages d'un même nom,
l'un dans la Haute, l'autre dans la Moyenne Egypte. Champollion'4'
et Quatremère® n'ont connu que le premier de ces villages et ils
le placent dans le nome de Koeis ou Qîs. Us existent encore tous
deux actuellement : l'un dans la province et le district de Benisouef;
l'aulrc est le chef-lieu d'un district de la province de Sohag. Le
premier comprend une population de 536 habitanls, et le second
de 7,871 habitants, avec une escale pour le service des bateaux à
vapeur, une poste, un bureau télégraphique et une école'0). Le pre-
mier n'est pas cité dans l'État de l'Egypte; le second l'est pour une
contenance de 9,560 feddans et une redevance de 3o,ooo dinars'7).
C Synaxare, 37 Tonbah. (5) Quatremère : Observations, etc.,
(2) lbitl., 27 Tonbah : sl>j ^ Uk> J p. 58.
jUâj^». <") Recensement général de VÉgyptè,
« Ibid., 8 Kihak : j^*>i»l lo^j l. Il, part, franç., p. 3o3, et part. ai-..
(j-jj^siJ! 4y£ J-*1 • p. m ■
w Champolllon, o/>. cit., I. I, p. 3o3. (7> De Saey, op. cit., p. 6qt),