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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0546
LA GEOGRAPHIE DE L'EGYPTE. 503
par les mêmes documents. Je la placerais plutôt dans le nome de
Pténétô ou sur les bords du lac de Borlos, et en cela je serais guidé
par les scalœ elles-mêmes dont on doit toujours respecter l'ordre,
quand il n'est pas manifestement contraire à d'autres renseigne-
ments certains, ce qui n'est pas le cas. La ville a aujourd'hui dis-
paru; il en était de même dès le xiv° siècle.
Dans le texte copte dont j'ai cité la traduction, il ne s'agit pas
de cette ville, mais du village appelé Touneh-el-Gebel, dans les envi-
rons d'Antinoë, village que nous retrouverons plus loin.
Tl ALIKIA, -pAXIKIA, ^yl*.
Le nom de cette ville nous a été conservé dans quatre scalœ
coptes-arabes qui la placent toutes entre Aousîm et AlfiehW. Ce
témoignage, quand même il serait prouvé que ces quatre scalœ ont
été copiées sur le même manuscrit primitif, ne serait pas à rejeter.
Le nom de cette ville semble tout a fait grec; cependant, si l'on
veut faire attention au mot arabe qui suit, à savoir ^JL«, et si l'on
veut observer que ce nom répond par la prononciation apparentée à
ce même mot de Mélîg, on sera d'abord persuadé que ce n'est point
un nom grec, mais qu'il n'a que l'apparence; ensuite que le nom
n'est pas bien écrit et qu'il y manque la lettre m, de sorte que le
véritable nom serait, sous son apparence grecque,-j-MA.\n<iA = ^v^>-
D'ailleurs il s'agit bien de la ville de Melîg, dans la province de
Menoufyeh, où elle est le chef-lieu d'un district : la place qu'on lui
donne rend cette identification certaine. Elle compte actuellement
7,72g habitants, possède une poste et une école'2). Elle est citée
dans YEtat de l'Egypte pour une contenance de 1,9/u feddans et
une redevance de 28,000 dinars'3', ce qui montre une ville très
florissante.
(1) Mss. cop. de la Bibl. nat., 11° 5o,
fol. 110 v°; n° 5a, fol. 86 v"; Bocll. libr.
Maresc. 17, fol. pob" v°; mss. de Lord
Grawford, fol. 279r°.
(i) Recensement général de l'Egypte,
t. II, pari. fr., p. 216, et part, ar., M.
(3) De Sacy, Relation de l'Egypte,
p. 655.
par les mêmes documents. Je la placerais plutôt dans le nome de
Pténétô ou sur les bords du lac de Borlos, et en cela je serais guidé
par les scalœ elles-mêmes dont on doit toujours respecter l'ordre,
quand il n'est pas manifestement contraire à d'autres renseigne-
ments certains, ce qui n'est pas le cas. La ville a aujourd'hui dis-
paru; il en était de même dès le xiv° siècle.
Dans le texte copte dont j'ai cité la traduction, il ne s'agit pas
de cette ville, mais du village appelé Touneh-el-Gebel, dans les envi-
rons d'Antinoë, village que nous retrouverons plus loin.
Tl ALIKIA, -pAXIKIA, ^yl*.
Le nom de cette ville nous a été conservé dans quatre scalœ
coptes-arabes qui la placent toutes entre Aousîm et AlfiehW. Ce
témoignage, quand même il serait prouvé que ces quatre scalœ ont
été copiées sur le même manuscrit primitif, ne serait pas à rejeter.
Le nom de cette ville semble tout a fait grec; cependant, si l'on
veut faire attention au mot arabe qui suit, à savoir ^JL«, et si l'on
veut observer que ce nom répond par la prononciation apparentée à
ce même mot de Mélîg, on sera d'abord persuadé que ce n'est point
un nom grec, mais qu'il n'a que l'apparence; ensuite que le nom
n'est pas bien écrit et qu'il y manque la lettre m, de sorte que le
véritable nom serait, sous son apparence grecque,-j-MA.\n<iA = ^v^>-
D'ailleurs il s'agit bien de la ville de Melîg, dans la province de
Menoufyeh, où elle est le chef-lieu d'un district : la place qu'on lui
donne rend cette identification certaine. Elle compte actuellement
7,72g habitants, possède une poste et une école'2). Elle est citée
dans YEtat de l'Egypte pour une contenance de 1,9/u feddans et
une redevance de 28,000 dinars'3', ce qui montre une ville très
florissante.
(1) Mss. cop. de la Bibl. nat., 11° 5o,
fol. 110 v°; n° 5a, fol. 86 v"; Bocll. libr.
Maresc. 17, fol. pob" v°; mss. de Lord
Grawford, fol. 279r°.
(i) Recensement général de l'Egypte,
t. II, pari. fr., p. 216, et part, ar., M.
(3) De Sacy, Relation de l'Egypte,
p. 655.