51G LA GÉOGRAPHIE DE L'ÉGYPTE.
La traduction arabe de ces passages donne comme correspondant
u^x^jc!, ou simplement u^*">* ou (^my^m. Celle dernière forme ne
peut pas être la transcription exacte du mot Tmouschons, xMoy-
o)onc, à moins d'admettre l'intercalation d'un n, ou peut-être
l'interversion de cette lettre, ce qui semble un peu fort dans le cas
présent, car le copte devrait avoir tmoym^omc ou thoyn-
a)ocM. La première forme semble plus régulière, et ce mot signi-
fierait l'île de Khonsou; il faudrait ainsi admettre cpie la gutturale
de l'ancien nom, o, s'était d'abord adoucie en a) et est ensuite
redevenue ce qui a lieu par exemple pour le nom d'Akhmîm.
La rédaction grecque de la Vie de Pàkhdme donne la leçon mo-
xcuiicm, ce qui est très exact'1'.
Une scala copte-arabe de la Bibliothèque nationale a conservé ce
nom qu'elle appelle Moycrjonc, sans article, et qu'elle transcrit
en arabe ^liî. : elle le place entre Bellianâ et Samlioud ('->. Mais
Bellianâ n'est évidemment pas à sa place; quant à Tmouschons, il
vient bien après Farschout.
Quatremère^ et ChampoHionW ont tous les deux connu ce nom
et l'ont identifié avec Makbânis, ou Mokhons; mais le dernier l'a
assez mal placé, car il a mal situé tout le canton auquel appartient
ce village.
Le nom de Tmouschons sous la forme de j^lii ne se retrouve
r
plus dans le Recensement général de l'Egyptè; mais je crois bien re-
connaître ce village dans celui de Bakhanis qui est cité comme fai-
sant partie de la province de Qéneh, district de Farschout, ce qui
est en efi'et exigé par la position de ce village sur la rive occiden-
tale du fleuve. En effet dans la Vie de Schenoudi, dans le récit de la
miraculeuse apparition qui accompagna le don de blé fait au cou-
vent non moins miraculeusement, au premier rang des saints céno-
(1) Acta Sanclorum, ih mai. Vie iePa- p> Quatremère, op. cit.) t. I, p. i3a-
Ichâme, passim. i ho.
(2) Ms. copie de In Bibl. uni., n" 63; l*> GhampoUion, op. ch., t. I, p. a35-
fol. 5 v\ f.3(i.
La traduction arabe de ces passages donne comme correspondant
u^x^jc!, ou simplement u^*">* ou (^my^m. Celle dernière forme ne
peut pas être la transcription exacte du mot Tmouschons, xMoy-
o)onc, à moins d'admettre l'intercalation d'un n, ou peut-être
l'interversion de cette lettre, ce qui semble un peu fort dans le cas
présent, car le copte devrait avoir tmoym^omc ou thoyn-
a)ocM. La première forme semble plus régulière, et ce mot signi-
fierait l'île de Khonsou; il faudrait ainsi admettre cpie la gutturale
de l'ancien nom, o, s'était d'abord adoucie en a) et est ensuite
redevenue ce qui a lieu par exemple pour le nom d'Akhmîm.
La rédaction grecque de la Vie de Pàkhdme donne la leçon mo-
xcuiicm, ce qui est très exact'1'.
Une scala copte-arabe de la Bibliothèque nationale a conservé ce
nom qu'elle appelle Moycrjonc, sans article, et qu'elle transcrit
en arabe ^liî. : elle le place entre Bellianâ et Samlioud ('->. Mais
Bellianâ n'est évidemment pas à sa place; quant à Tmouschons, il
vient bien après Farschout.
Quatremère^ et ChampoHionW ont tous les deux connu ce nom
et l'ont identifié avec Makbânis, ou Mokhons; mais le dernier l'a
assez mal placé, car il a mal situé tout le canton auquel appartient
ce village.
Le nom de Tmouschons sous la forme de j^lii ne se retrouve
r
plus dans le Recensement général de l'Egyptè; mais je crois bien re-
connaître ce village dans celui de Bakhanis qui est cité comme fai-
sant partie de la province de Qéneh, district de Farschout, ce qui
est en efi'et exigé par la position de ce village sur la rive occiden-
tale du fleuve. En effet dans la Vie de Schenoudi, dans le récit de la
miraculeuse apparition qui accompagna le don de blé fait au cou-
vent non moins miraculeusement, au premier rang des saints céno-
(1) Acta Sanclorum, ih mai. Vie iePa- p> Quatremère, op. cit.) t. I, p. i3a-
Ichâme, passim. i ho.
(2) Ms. copie de In Bibl. uni., n" 63; l*> GhampoUion, op. ch., t. I, p. a35-
fol. 5 v\ f.3(i.