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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0562
LA GÉOGRAPHIE DE L'ÉGYPTE. 519
des douze Apôtres, dans la ville d'Erment. Le même nom revient
encore une fois plus bas W.
On ne retrouve plus ce topos dans la ville d'Erment qui a d'ail-
leurs subi trop de changements pour qu'on doive s'en étonner. Cet
acte montre que le monastère de saint Phoibamôn devait être
considérable et riche, puisqu'on confiait à ses économes le soin de
veiller aux champs d'une autre église que peut-être ils desservaient.
TORAH,
Le nom de cette localité se trouve, au Synaxave, dans le mar-
tyre de Jules d'Aqfahs. Il y est dit : rcDe là (d'Athribis), le saint se
rendit à Touah avec le vali de Samannoud et le vali d'Athribis, et
le vali de Torah se réunit à eux à Alexandrie et il supplia de ne
pas le tourmenter'2).v Ce texte est fautif, et il faut Touah, au lieu
de Torah, ï^o au lieu de a^Sa, comme le porte le manuscrit de Pa-
ris (3); mais si le scribe a mis Torah, c'est qu'il connaissait une ville
ou un village ainsi nommé. Il s'agit en effet de la ville de Torah,
que les Grecs connaissaient très bien et dont ils avaient fait Troja,
ville qui existait dès l'époque la plus ancienne, au témoignage
des monuments hiéroglyphiques. Son nom se trouve en effet sur
la stèle entre les pattes du sphinx de Gîzch. Cette localité était fort
célèbre dans l'antiquité à cause de ses carrières de pierre de taille,
qui sont toujours exploitées. Le nom du petit village qui existe
s'écrit exactement ïjo. H est situé sur la rive orientale du Nil,
sur la ligne de chemin de fer qui va du Caire à Hélouân : il fait
partie du district de Bredeschin et de la province de Gîzeh, il
compte i,335 habitants, possède une station de chemin de fer et
une école W. Il n'est pas cité dans l'Etat de l'Egypte, à moins qu'il ne
(1) E. Revillout, Actes et Contrais des m Mss. arab. de la Bibl. nul., suppl. 90;
musées égyptiens de Boulaq cl du Louvre, Synaxàre, 22 TI10LI1.
p. 89. (,) Recensement gênerai de l'Egypte,
m Synax.,9QThoth:*u*JwJCuri)U £K^.tj t. II, pari. franç.,p. 307, et part, ar.,
ÏJo Jlj . p. H1.
des douze Apôtres, dans la ville d'Erment. Le même nom revient
encore une fois plus bas W.
On ne retrouve plus ce topos dans la ville d'Erment qui a d'ail-
leurs subi trop de changements pour qu'on doive s'en étonner. Cet
acte montre que le monastère de saint Phoibamôn devait être
considérable et riche, puisqu'on confiait à ses économes le soin de
veiller aux champs d'une autre église que peut-être ils desservaient.
TORAH,
Le nom de cette localité se trouve, au Synaxave, dans le mar-
tyre de Jules d'Aqfahs. Il y est dit : rcDe là (d'Athribis), le saint se
rendit à Touah avec le vali de Samannoud et le vali d'Athribis, et
le vali de Torah se réunit à eux à Alexandrie et il supplia de ne
pas le tourmenter'2).v Ce texte est fautif, et il faut Touah, au lieu
de Torah, ï^o au lieu de a^Sa, comme le porte le manuscrit de Pa-
ris (3); mais si le scribe a mis Torah, c'est qu'il connaissait une ville
ou un village ainsi nommé. Il s'agit en effet de la ville de Torah,
que les Grecs connaissaient très bien et dont ils avaient fait Troja,
ville qui existait dès l'époque la plus ancienne, au témoignage
des monuments hiéroglyphiques. Son nom se trouve en effet sur
la stèle entre les pattes du sphinx de Gîzch. Cette localité était fort
célèbre dans l'antiquité à cause de ses carrières de pierre de taille,
qui sont toujours exploitées. Le nom du petit village qui existe
s'écrit exactement ïjo. H est situé sur la rive orientale du Nil,
sur la ligne de chemin de fer qui va du Caire à Hélouân : il fait
partie du district de Bredeschin et de la province de Gîzeh, il
compte i,335 habitants, possède une station de chemin de fer et
une école W. Il n'est pas cité dans l'Etat de l'Egypte, à moins qu'il ne
(1) E. Revillout, Actes et Contrais des m Mss. arab. de la Bibl. nul., suppl. 90;
musées égyptiens de Boulaq cl du Louvre, Synaxàre, 22 TI10LI1.
p. 89. (,) Recensement gênerai de l'Egypte,
m Synax.,9QThoth:*u*JwJCuri)U £K^.tj t. II, pari. franç.,p. 307, et part, ar.,
ÏJo Jlj . p. H1.