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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0573
530 LA GÉOGRAPHIE DE L'IiGYl'TE.
dans ce papyrus dit qu'il donne au monastère de Phoibamôn te une
corde de terre eu largeur depuis le ruisseau de Tsalte jusqu'à la
montagne, dans la manière dont nous allons faire connaître les
bornes Ws. C'est la seule mention qui soit faite de ce nom.
Comme il n'est pas possible de savoir quel était le village du do-
nateur, puisque le contrat est fruste, il n'est pas possible de savoir
où était ce ruisseau. Cependant, comme la montagne qui bornait le
champ à l'ouest se nommait montagne de Pmilé, il est très pro-
bable que ce ruisseau faisait partie du territoire de ce même village.
Tsî, TCH, L*W.
Le nom de cette localité se trouve dans la Vie de saint Jean le
Kolobos. Il y est dit : trCe saint prêtre et bégoumène Jean le Ko-
lobos, comme on l'a dit, 6 mes bien aimés, sa patrie était un village
du nome de Pemdjé, la ville bien connue du midi de l'Egypte, dont
le nom est Tsî('2).n Le Sijnaxare de son côté dit : ail était des gens
du pays nommé Bisà, du Sa'id de l'Egypte®. v> La leçon du Stjnaxare
est mauvaise, elle sera venue de ce que le document primitif était
Lu, et que le copiste aura pris pour L~o.
Ce nom est encore connu dans le Recensement général de l'Egypte
sous le vocable d'Etsâ, et sous celui d'Itsà dans l'Etat du même
pays. Il fait partie du district de Qolosnâ, province de Minîeh : il
a une population de i,o5i babitanls, plus G5 Bédouins'4'. H avait
une contenance non désignée et devait payer au lise une redevance
de 5,ooo dinars''''. Il y avait et il y a un second village de ce nom
dans la province de Fayoum.
[1) E. Revillout, Actes et Contrais des
musées égyptiens de Boulaq et du Louvre,
p. 86.
<■*> Cod. Vat. cop., t. LXVIU, loi. 5- :
oycKoxJ)<;ii oy-|-Mi trie; neouj
ii(iM.xc.....eneMfXN ne; tch
p} Synaxare, ao Babah : J^I
" Recensement gén. de l'Egypte, t. II,
part, fr., p. 107. ol part, ar., p. r«.
(s) Do Sacy, Relation de VEgypte,
p. 685.
dans ce papyrus dit qu'il donne au monastère de Phoibamôn te une
corde de terre eu largeur depuis le ruisseau de Tsalte jusqu'à la
montagne, dans la manière dont nous allons faire connaître les
bornes Ws. C'est la seule mention qui soit faite de ce nom.
Comme il n'est pas possible de savoir quel était le village du do-
nateur, puisque le contrat est fruste, il n'est pas possible de savoir
où était ce ruisseau. Cependant, comme la montagne qui bornait le
champ à l'ouest se nommait montagne de Pmilé, il est très pro-
bable que ce ruisseau faisait partie du territoire de ce même village.
Tsî, TCH, L*W.
Le nom de cette localité se trouve dans la Vie de saint Jean le
Kolobos. Il y est dit : trCe saint prêtre et bégoumène Jean le Ko-
lobos, comme on l'a dit, 6 mes bien aimés, sa patrie était un village
du nome de Pemdjé, la ville bien connue du midi de l'Egypte, dont
le nom est Tsî('2).n Le Sijnaxare de son côté dit : ail était des gens
du pays nommé Bisà, du Sa'id de l'Egypte®. v> La leçon du Stjnaxare
est mauvaise, elle sera venue de ce que le document primitif était
Lu, et que le copiste aura pris pour L~o.
Ce nom est encore connu dans le Recensement général de l'Egypte
sous le vocable d'Etsâ, et sous celui d'Itsà dans l'Etat du même
pays. Il fait partie du district de Qolosnâ, province de Minîeh : il
a une population de i,o5i babitanls, plus G5 Bédouins'4'. H avait
une contenance non désignée et devait payer au lise une redevance
de 5,ooo dinars''''. Il y avait et il y a un second village de ce nom
dans la province de Fayoum.
[1) E. Revillout, Actes et Contrais des
musées égyptiens de Boulaq et du Louvre,
p. 86.
<■*> Cod. Vat. cop., t. LXVIU, loi. 5- :
oycKoxJ)<;ii oy-|-Mi trie; neouj
ii(iM.xc.....eneMfXN ne; tch
p} Synaxare, ao Babah : J^I
" Recensement gén. de l'Egypte, t. II,
part, fr., p. 107. ol part, ar., p. r«.
(s) Do Sacy, Relation de VEgypte,
p. 685.