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Amélineau, Emile
La geographie de l'Egypte à l'époque copte — Paris, 1893

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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0577
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534 LA GÉOGRAPHIE DE L'EGYPTE.

comptaient sept, ils ne différaient que sur leur appellation. Hérodote dit à
ce propos : «Le Nil, en commençant aux cataractes, coule vers la mer en
fendant l'Egypte par le milieu. Jusqu'à la ville de Cercasore, le Nil coule
dans un seul lit; mais à partir de cette ville, il se divise en trois roules.
L'une se tourne vers l'orient : elle est appelée Bouche de Péluse, l'autre va
vers le nord et se nomme Bouche Canopique. Celle des voies du Nil qui pour-
suit son chemin directement est ainsi formée : lorsque le Nil coulant d'en
haut est arrivé au sommet du Delta, à partir de cet endroit, il traverse le
Delta par le milieu et coule vers la mer, et il fournit à cette voie ni la
moindre partie de ses eaux, ni la moins renommée : cette houche est ap-
pelée Bouche Sêbennxjlique. Il y a deux autres houches partant de la Sébcn-
nytique et allant vers la mer; l'une d'elles est appelée Bouche Saïtique.
et l'autre, Bouche Mendésienne. Quant à la Bouche Bolhitine et à la Buco-
lique, ce ne sont pas des bouches naturelles; mais elles ont été creusées
de main d'hommeM.» Ainsi d'après Hérodote, les sept bouches du Nil
sont : la Pélusiaque à l'est, la Canonique à l'ouest, la Séhennylique au mi-
lieu, les Saïlique et Mendésienne se détachant toutes deux de la Sébenny-
ti([ue, sans doute l'une vers le nord et l'autre vers l'est, la Bolbiline et
la Bucolique. Si nous observons les dénominations do ces bouches ou de
ces branches, nous voyons qu'elles sont toutes tirées des villes qu'elles
arrosent: la Pélusiaque de Péluse, la Canopique de Canope, la Séhenny-
lique de Séhcnnytos, actuellement Samannoud, la Saïlique de Sais, la
Mendésienne de Mendès, la Bolbiline de la ville nommée par les Grecs
Bolboulluà, c'est-à-dire Bosctte, la Bucolique d'une ville nommée sans doute
Doucolos, ou plutôt d'un canton marécageux connu sous ce nom par les
Grecs et qui avait pour capitale une ville que nous avons vu nommer Eli
(eÀ>;) par les Grecs et en copte Pischarôt (niq)ApcD*r).

Si nous interrogeons maintenant Slrabon, nous trouvons aussi chez lui
sept branches du Nil : deux qu'il nomme principales, la Pélusiaque et la
Canopique, appelée aussi par lui Héracléotique®; puis d'autres de moindre
grandeur, la Bolbitique, la Sébcnnyliquc, la Phalnitique, qui est la troisième
par la grandeur, par comparaison avec les deux autres bornant le Delta,
el qui se détache non loin du sommet pour parcourir l'intérieur du Delta.
A cette branche Phatnitique se rattachent d'abord la Mendésienne, puis la

"> Hérndolo, 11, 17. — « Slrnlion, XVII, II.
 
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