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Amélineau, Emile
La geographie de l'Egypte à l'époque copte — Paris, 1893

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https://doi.org/10.11588/diglit.5344#0582
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LA GÉOGRAPHIE DE L'EGYPTE. 539

trouver dans un grand nombre de documents coptes; aussi ne se trouve-t-iJ
que dans un seul, si l'on excepte les scalœ. Ce document est daté de l'an des
martyrs 927, c'est-à-dire 1211 de notre ère. La ville du Caire existait donc
depuis deux cent quarante ans à celte date, et il n'y a rien d'étonnant à ce
que l'auteur ait été amené par son sujet à en parler, puisque la plus grande
partie du récit fait par lui se passait dans cette ville. La ville du Caire est
donc nommée dans le Martyre de Jean de Phanidjôit que j'ai eu l'occasion
de citer plusieurs fois au cours de cet ouvrage Je traiterai d'abord du
nom, ou plutôt des différents noms qui lui ont été donnés; je parlerai en-
suite des divers monuments que mentionnent les œuvres copies.

Le martyre de Jean de Phanidjôit commence ainsi : «Martyre du saint
Jean le nouveau martyr, originaire de Phanidjôit, dans le pays de Pouschin.
qu'il accomplit le quatrième jour du mois de Basehons, le cinquième jour
de la semaine, à 3a sixième heure, sous le roi El-Kamel. fils du roi El-'Adel.
le Perse-Arabe, sur le trône de Piban, sur les bords du fleuve de Khîmi'2'. »
Ce nom de Khfmi se retrouve d'autres fois au cours de l'ouvrage, et il est
employé seul, sans la mention des bords du fleuve. Ainsi, quand Jean ayant
entrepris de faire pénitence de son apostasie, se dit : «Je vivrai; mais je
me lèverai et j'irai vers Babylone d'Egypte, je me présenterai devant le roi
El-Kamel et lui demanderai ma foi)), il se met en marche, «il prit son fds
avec lui. il se dirigea? vers Kbîmi (le Caire), avec quelques pièces de
toile(3). )) Si l'on objectait qu'ici le texte devait contenir Babylone de Kbîmi,
ou d'Egypte, je répondrais que le mot de Kbîmi se retrouve seul dans d'autres
endroits, comme le suivant : «Aussitôt Jean retourna au Caire (xHMl) :
c'était le dernier jour de Pharmoutbi, féte du saint Marc l'apôtre, le pré-
dicateur de l'Egypte (xhmi)'5'.» Il est évident que ce nom de Khîmi, ou
Kîme en dialecte tbébain, est un nom de ville dans le premier cas, et qu'il
désigne le pays d'Egypte dans le second. Il en est de même lorsque les
soldats qui l'ont arrêté, font traverser Khimi au chrétien repentant(r,), et le
conduisent à la citadelle, en dehors de la ville de Khîmi, parce que c'était
la résidence de celui que le texte appelle le roi(0), On peut voir maintenant

O E. Amélineau, Un document copte du
Xlil' siècle, dans h Journal asiatique, 1887.

W Ibid., p.-ai, sa. j'ai eu lé tort de tra-
duire dans ce passage et aux pages 65 et 71
par fleuve d'Egypte : il faut fleuve du Caira,

comme le montre un examen plus attentif.
<•■) Ibid., p. 37.
(« Ibid., p. 44, 45.
M Ibid., p. 47, 48.
M Ibid., p. 48.
 
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