FRAGMENTS DES VIES DE PAKHÔME ET DE THÉODORE
•se oth &o*x junsoeic o-y juouou eTpequoo ii^k e&o"\ itqfvco efioX
jufikocjuoc THpcj. «Toq se ^qpuue ôvTco jumicis. Ke^oo-y cit^'y ^quKOTK. iitc-
pcqnKOTK se ttécïiH'y sue ne»eiu>T oeostopoc eTÊHHTq se ot*>.iu uume ne
neicou «T^qiiKOTK. ivqoTtouj& se se ^ïgjce eiujivxe njuiuujuôvq 1 sck^c
epe OTTAAeTdwHoi^ ujione n^q giTJu nsoeic HToq se junqoTtouj ^A^js. ^qujtone
gu oT^puHcic se jump Aiv;vy gtofi Teno-y <?e ^soo uuuoc hhtu se qn^si
ngeu no;? ncHuje ^vto oy juouoïi se na^i ^'X'tVes. otu g^£ u^htthtth puj^u
nsoesc &xx neTujme cen;vsi ngen no& nsjjutopià. \ ô^tco ne^qT^Te (-tj£i-)
np^n ngome gn TeTJUHTe THpcy eqsto jujuoc junoir^ noir*», jujuooy se
eKujô^HTjuiKTOFt npjueT^noï3 KHAujoone g^aitoK on eR3"Hn egen fi^c^iioc juii geu
Tuuiopi^. xTto g^£ iieuTivqouoAA^^e jujuocy HTepeqitd/y epooy se juixottr-
Too-y eÊioA g» TeTiKAxeXiis. 1 ^qiiosoy efio"\gu tjuht€ miecuH'y eToir^ôJi ô^tco
itTepeqnoso'y efio'A. ^qgjuooc ^quj^se xiu ueciiHy eqsto ju.ju.oc se junp-
jueeTe are Teno-y se ^'\oci<joc dAopuic MiioTse efioX^en TenjuHTe mteuty&p
jue"\oc Kôwi c^p à^sgjce eiujme hcô>. noTSM mieirvi^Tf^H KTOcy junoTFOTfcouj
non seulement il te pardonne, mais encore qu'il pardonne au monde entier. »
Mais lui, il pleura et, après deux autres jours, il s'endormit5. Lorsqu'il se fut
endormi, les frères interrogèrent notre père Théodore à son sujet, disant :
« De quelle manière est ce frère qui s'est endormi? » Il leur répondit : « Je me
suis donné la peine de lui parler6, afin qu'il se repentît dans le Seigneur;
mais lui, il n'a pas voulu, il a nié, disant : Je n'ai rien fait; maintenant donc,
je vous le dis, il recevra de grands coups, et non seulement lui, mais il y en a
une foule parmi vous qui, si le Seigneur les visite, recevront de grands châti-
ments. » Et il prononçait le nom de quelques-uns d'entre eux tous, disant à
chacun d'eux : « Si tu ne te convertis pas de manière à ce que tu fasses repen-
tance, tu seras pris aussi toi pour les supplices et les châtiments. » Et une foule
de ceux qu'il avait nommés, quand il vit qu'ils ne s'étaient point convertis de
leur négligence, il les jeta hors du milieu des frères saints. Quand il les eut
chassés, il s'assit, il parla aux frères, disant : « Ne pensez pas certes main-
tenant que tout à fait sans raison je les ai chassés d'entre nos compagnons,
car je me suis fatigué en cherchant le salut de leurs âmes; mais eux, ils n'ont
i. Lisez : !iJUJUL*.q : les deux premières lettres ont été répétées. — 2. Lisez : itTiJUiwpiô.. ■— 3. Lisez :
nrAieTô.noei. — 4. Lisez : TCTi>..M.e<Vei*.. — 5. C'est-à-dire : Mourut. — 6. Mot à mot : Je me suis fati-
gué lui parlant.
•se oth &o*x junsoeic o-y juouou eTpequoo ii^k e&o"\ itqfvco efioX
jufikocjuoc THpcj. «Toq se ^qpuue ôvTco jumicis. Ke^oo-y cit^'y ^quKOTK. iitc-
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Tuuiopi^. xTto g^£ iieuTivqouoAA^^e jujuocy HTepeqitd/y epooy se juixottr-
Too-y eÊioA g» TeTiKAxeXiis. 1 ^qiiosoy efio"\gu tjuht€ miecuH'y eToir^ôJi ô^tco
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jue"\oc Kôwi c^p à^sgjce eiujme hcô>. noTSM mieirvi^Tf^H KTOcy junoTFOTfcouj
non seulement il te pardonne, mais encore qu'il pardonne au monde entier. »
Mais lui, il pleura et, après deux autres jours, il s'endormit5. Lorsqu'il se fut
endormi, les frères interrogèrent notre père Théodore à son sujet, disant :
« De quelle manière est ce frère qui s'est endormi? » Il leur répondit : « Je me
suis donné la peine de lui parler6, afin qu'il se repentît dans le Seigneur;
mais lui, il n'a pas voulu, il a nié, disant : Je n'ai rien fait; maintenant donc,
je vous le dis, il recevra de grands coups, et non seulement lui, mais il y en a
une foule parmi vous qui, si le Seigneur les visite, recevront de grands châti-
ments. » Et il prononçait le nom de quelques-uns d'entre eux tous, disant à
chacun d'eux : « Si tu ne te convertis pas de manière à ce que tu fasses repen-
tance, tu seras pris aussi toi pour les supplices et les châtiments. » Et une foule
de ceux qu'il avait nommés, quand il vit qu'ils ne s'étaient point convertis de
leur négligence, il les jeta hors du milieu des frères saints. Quand il les eut
chassés, il s'assit, il parla aux frères, disant : « Ne pensez pas certes main-
tenant que tout à fait sans raison je les ai chassés d'entre nos compagnons,
car je me suis fatigué en cherchant le salut de leurs âmes; mais eux, ils n'ont
i. Lisez : !iJUJUL*.q : les deux premières lettres ont été répétées. — 2. Lisez : itTiJUiwpiô.. ■— 3. Lisez :
nrAieTô.noei. — 4. Lisez : TCTi>..M.e<Vei*.. — 5. C'est-à-dire : Mourut. — 6. Mot à mot : Je me suis fati-
gué lui parlant.