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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos: [lu devant l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, dans sa séance du 29 mai 1896] — Angers, 1896

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https://doi.org/10.11588/diglit.5735#0019
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pavé. Je n'y rencontrai que des objets cassés et une stèle en
granit sans inscriplion. Sur les côtés de cette grande tombe
étaient des constructions plus petites, les unes ayant servi de
tombeau et encore pavées en bois, les autres de magasins et
remplies de grandes jarres, de zirs énormes et d'autres vases
en terre ou en pierre dure. De ceux-ci je ne rencontrai que des
fragments, mais comme j'avais soin de faire ramasser tous les
fragments, j'ai pu réussir à reconstituer des vases entiers, et
de plus les fragments contenant des inscriptions se multi-
pliaient. C'est alors qu'apparut le premier nom des souverains
de cette époque. Il était enfermé dans un rectangle et sur-
monté d'un épervier, dans la forme ordinaire de ce qu'on ap-
pelle les bannières royales. Depuis j'en découvris quinze
autres, avec tous les titres usités depuis, comme urœus de la
Basse-Egypte,vautour de la Haute-E gypte, roi sonten delà
Haute-Egypte et roi net de la Basse-Égypte, ce qui fait que
j'ai actuellement au moins seize noms de rois ayant gouverné
l'Egypte entière à cette époque reculée. Quelques-uns de ces
noms sont écrits d'un seul signe, d'autres de deux, d'autres
de trois; la lecture de quelques-uns de ces signes est encore
inconnue. De même les stèles de simples particuliers se mul-
tipliaient : j'en ai recueilli environ une trentaine, pendant que
je n'avais que trois stèles royales, plus un mortier en granit
où était la bannière d'un roi nommé Den. Les premières stèles
avaient été respectées par les dévastateurs, sans doute comme
étant de vil prix : elles ne contiennent que le nom de l'individu
avec son titre qui m'est inconnu, mais qui avait rapport au
culte du double après la mort, car le signe qui désigne le
double se rencontre presque sur toutes avec le même oiseau.
Elles étaient formées par des pierres rencontrées dans la mon-
tagne, à peine polies pour recevoir la gravure et qui s'eiïri-
tent malheureusement dès qu'elles voient le jour. Les trois
stèles royales au contraire étaient en granit ou en beau cal-
caire. Les caractères gravés sur le champ de la stèle déjà
cintrée sont archaïques au premier chef : évidemment sur les
deux stèles en granit, l'artiste a été gêné par la matière qu'il
 
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