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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos: [lu devant l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, dans sa séance du 29 mai 1896] — Angers, 1896

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https://doi.org/10.11588/diglit.5735#0038
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— 36 —

un autre fait c'est que je les ai toutes trouvées dans le même
tombeau, pavé en bois, incendié, mais où les deux morceaux
de bois que j'ai rapportés avaient écbappé à l'incendie.

J'arrête ici les observations qu'il m'a paru bon de présenter
au lecteur sur les choses générales qui m'ont été reprochées,
etje passe aux particularités qui ont été critiquées.

On a dit d'abord que les vases en pierre dure contenant des
noms de pharaons ne sont décorés que de simples graffiti. Il
s'agirait de s'entendre sur ce qu'on appelle graffito. D'ordi-
naire on entend sous ce nom des inscriptions tracées à la hâte
sur des murs ou des rochers, ou encore des tessons de pots,
soit à l'encre, soit à la pointe d'un instrument quelconque
servant à graver. Ces graffiti peuvent être contemporains des
monuments que l'on a érigés, mais sont bien plutôt l'œuvre
de scribes postérieurs. J'ai tenu à donner ces indications afin
de bien mettre le lecteur au point. En disant que les inscrip-
tions trouvées sur les vases en pierre dure ne sont que de sim-
ples graffiti, il ne s'ensuit point nécessairement qu'elles ne
soient pas contemporaines du vase lui-même, et, puisque j'ai
trouvé ces vases dans les tombes de ces rois inconnus dont
j'ai parlé, qu'elles ne remontent pas à la même époque. Main-
tenant il y a assurément sur certains de ces fragments des ins-
criptions qui peuvent passer pour des graffiti : il est bien pro-
bable qu'elles ont été gravées à la pointe, non pas, je pense,
parce qu'on ne s'est pas donné la peine de graver les carac-
tères profondément ou que l'on n'en a pas pris le temps, mais
parce que l'ouvrier n'était pas très habile et qu'il commen-
çait peut-être à tracer des caractères. Cela ne saurait aucune-
ment empêcher ces inscriptions de remonter à la même épo-
que que les stèles royales. Mais il y a certainement d'autres
cas où la bannière royale est gravée avec tout le soin possible,
en tenant compte de la pauvreté des outils aiors en usage.
Telle est celle du pharaon dont le nom commençait par At...,
et aussi celles de plusieurs autres.

De même sur la panse des grands vases lutés et dont le
bouchon est estampillé au nom du possesseur, les caractères
 
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