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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos: [lu devant l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, dans sa séance du 29 mai 1896] — Angers, 1896

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https://doi.org/10.11588/diglit.5735#0045
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que même que dans les textes des pyramides, soit parce que
réellement ils sont nouveaux. C'est une nouvelle raison qui
vient s'ajoutera celles que j'ai déjà données : elle prouve tout
au moins qu'il ne faut pas se hâter et rejeter des noms nou-
veaux parce qu'ils sont nouveaux et ne pas en rapprocher
outre mesure l'époque où ils ont été portés.

Lorsque j'ai parlé à ce propos de la statue n° I qui est
au Musée de Gizeh et que l'auteur du catalogue regarde
comme très ancienne, comme le monument le plus ancien
que possède ce musée, je n'ai pas eu le moins du monde l'in-
tention de la comparer aux stèles que j'ai trouvées à Abydos;
mais, comme cotte statue porte sur l'épaule droite trois ou
quatre de ces noms de Horus et comme elle est regardée
comme le monument le plus ancien qui existe en raison du
style de la légende gravée sur le socle, j'ai seulement voulu
dire que les bannières qui sont sur l'épaule droite de cette
statue sont analogues à celles qui sont sur les stèles ou les
fragments de vases que j'ai découverts, que par conséquent
cette analogie me semble entraîner l'analogie dans l'époque,
et j'ajoute que je ne vois pas comment un pareil raisonne-
ment ne peut être licite. Les particularités qu'on peut relever
dans les procédés des écoles d'art locales, surtout dans le
faire de ces écoles, ne me semblent pas devoir comporter un
usage aussi spécial à une certaine catégorie d'hommes : tout
le monde ne pouvait pas avoir un nom de Horus, tout le
monde ne pouvait pas faire graver ce nom sur une statue à
son gré, et sous ce rapport la coutume devait bien être la
même à Memphis qu'à Abydos. Il y a là un fait indéniable :
la similitude des bannières, et quand on commence à trouver
les bannières employées aux époques pleinement historiques,
on voit qu'elles comportent un tout autre ordre d'idées que
celles que j'ai rencontrées. Par conséquent, on est en droit
de conclure, on doit même conclure que les époques sont
différentes, car les idées sont différentes aussi, puisque ces
noms de Horus sont conçus tout différemment : dans les noms
de bannières employés à l'époque historique — le premier
 
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