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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos: [lu devant l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, dans sa séance du 29 mai 1896] — Angers, 1896

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https://doi.org/10.11588/diglit.5735#0046
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_ 44 —

que l'on connaisse est celui du roi Djeser,à la III^ dynastie —
l'idée religieuse domine et est seule acceptée ; dans ceux que
j'ai rencontrés, on ne retrouve aucune idée religieuse, du
moins jusqu'ici, mais au contraire des idées qui rappellent
des surnoms comme durent en porter les premiers hommes
dans les premières sociétés : aussi le roi dont le nom est écrit
par le seul serpent et qui s'appelait sans doute le roi Serpent.
Ce sont bien là, je crois, des différences appréciables.

Il reste maintenant la grosse question de déterminer l'époque
à laquelle appartiennent ces stèles, ces bannières, et en géné-
ral tous les monuments archaïques trouvés à Om-el-Ga'ab. Je
ne vois pas à quelle autre époque on peut les attribuer, sinon
avant la première dynastie. On ne les retrouve nulle part
ailleurs : c'est un fait indéniable, et j'en ai au moins seize. On
ne peut penser à une époque plus récente que la IIe dynastie
égyptienne, car la IIIe est une dynastie memphite et il n'est pas
vraisemblable que les rois de Memphis soient venus se faire
inhumer à Abydos; on connaît d'ailleurs la sépulture d'un de
ces rois, Djeser, et cette sépulture est la pyramide à degrés de
Saqqarah. Il faut donc bien admettre ce fait et ne pas recu-
ler devant les conséquences qui en ressortent. J'ai bien pensé
aux deux premières dynasties tout d'abord; mais la dissem-
blance des noms m'a détourné. Cependant cette dissemblance
n'aurait peut-être pas suffi à elle seule pour me détourner
d'appliquer à ces deux dynasties que l'on a traitées de my-
thiques les noms découverts, s'il ne s'y fût joint une presque
impossibilité matérielle. J'ai seize noms de bannières et je ne
suis pas encore certain de les avoir recueillis tous, car ils sont
horriblement difficiles à lire sur les cônes en terre qui bou-
chaient les grands vases et où j'ai pu en laisser quelques-uns ;
or, les deux premières dynasties ne contiennent que dix-sept
rois selon le canon de Manéthon, et je n'ai fouillé que le tiers
de la nécropole & Om-el-Ga'ab où il reste encore bien d'autres
tombeaux aussi importants que ceux que j'ai explorés cet hiver.
Ce n'est donc pas avoir trop d'audace que d'espérer en décou-
vrir au moins deux, par conséquent un de trop. Il m'a donc
 
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