Amélineau, Emile: Les nouvelles fouilles d'Abydos: [lu devant l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres, dans sa séance du 29 mai 1896] (Angers, 1896)

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et indécises ; elles ont repris un corps, nous connaissons ce
qu'on faisait de leur temps et ce qu'on faisait témoigne déjà
d'une civilisation très avancée. Je ne crois pas, en effet,
qu'on puisse séparer les stèles royales des fragments de vases
ou des vases entiers que j'ai trouvés dans les tombeaux : ils
ne forment qu'un seul bloc qu'il faut accepter ou rejeter tout
entier. C'est surtout là que la vue des monuments est indis-
pensable et je ne saurais trop regretter que M. Maspero, avec
ses connaissances si étendues et si variées, n'ait pas cru de-
voir les examiner, car je suis bien persuadé qu'il aurait
éclairci beaucoup de points encore dans l'ombre et peut-être
^^^^^^y^^^^amné ce qu'il aurait vu.

estion qui prime toutes les autres, c'est la
e devant laquelle doivent disparaître toutes
la vie. Si j'ai raison, la découverte est d'un
seulement pour la science égyptologique,
humaine tout entière, car elle démontre
laucoup plus ancien sur la terre historique-
n'est porté à le croire, car la civilisation en
is ancienne qu'on ne le pensait, car l'indus-
1 à une époque formidable et est déjà très
'art, puisqu'il y a de l'art dans les objets
1 constate ici sur le fait une des lois qui
ution des idées humaines, à savoir que
•e très avancé dans la civilisation indus-
icore dans le fétichisme le plus grossier
;ieuses, que la première et les secondes
îent et ne dépendent point d'un dévelop-
utes choses fort compréhensibles, vrai-
n'avaient été prouvées quethéoriquement
contraire, c'est M. Maspero qui a raison,
ht à l'admettre lorsqu'il m'aura donné des
nt mon acquiescement, la question d'a-
lant pas pour moi en face des grands inté-
jouerai simplement que je me suis trompé
h ne sera pas la première fois, et sans