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NODVËliLÈS FOUILLES D'AIiYDOS VIT

(tels qu'on les comprenait à Abydos) à peu près au complet. Cette der-
nière alternative cependant était assez séduisante, car Fespoir aurait pu
venir de trouvailles intéressantes, lucratives môme puisque — il n'y a pas
à le nier — Abydos est l'une des localités qui ont le plus fourni, non seule-
ment aux musées européens, sans compter celui de Gizeh, mais encore
à la soif quasi universelle des antiquités égyptiennes qui a causé le pro-
grès fabuleux dans les prix devenant d'année en année supérieurs à ce
qu'ils étaient l'année précédente. Malgré tout, pareille conduite ne
convenait ni à mon caractère ni aux recommandations qui m'avaient été
faites. Ceux qui m'envoyaient en Egypte avaient parfaitement compris
que pour avoir des résultats sérieux, même dans le bibelot et les objets
artistiques, il ne fallait pas marcher servilement sur les traces de Ma-
riette pour ramasser ce qu'il avait laissé tomber à terre, mais s'attaquer
autant que possible à des terrains non fouillés encore, du moins par les
Européens. C'est donc ce (Jne j'ai fait, et après la lecture de ce premier
fascicule on pourra juger si le succès a couronné on même dépassé mes
espérances, on si au contraire il n'y a pas répondu.

.Maintenant, comment fallait-il entendre les fouilles à faire pendant
la campagne 1895-1896? Deux méthodes s'offraient à moi, la méthode que
je nommerai sporadique et au petit bonheur employée par Mariette et
ses premiers successeurs dans la direction du Service des antiquités en
Egypte; et la méthode proprement scientifique d'abord employée avec
bonheur par M. Pétrie et ensuite avec plus de précision encore et si
brillamment, avec un étourdissant succès, par M. de Morgan, le troisième
successeur de Mariette dans la direction du Service des antiquités et
des fouilles. La première, après un examen souvent superficiel du ter-
rain, a été couronnée d'un succès relativement immense, parce qu'au
moment où elle a été employée il était facile de trouver ce qu'on cher-
chait : les nécropoles quoique pillées, profanées, souvent démolies
presque de fond en comble, n'en offraient pas moins, surtout à Abydos,
l'aspect général des nécropoles; on y voyait des tombeaux émergeant
du sol presque en entier et dès lors il n'était pas absolument difficile d'y
appliquer la pioche des fouille urs. C'est ainsi que dans leurs recherches
 
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