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NOUVELLES EOLHLLES D'ABYDGS xxvn

chantiers : il est à la fois plus facile et plus difficile, il est surtout plus
dispendieux, parce qu'il doit être refait au moins deux fois, et souvent
trois ou quatre fois.

Le lecteur sera maintenant en mesure de se prononcer sur la manière
dont j'ai conduit mes opérations sur le champ de fouilles d'Abydos. Je
vais de plus lui apprendre quels sont les points de la nécropole que j'ai
fouillés et ceux sur lesquels j'appelle spécialement son attention.

J'ai commencé mes fouilles, ainsi que je l'ai déjà dit, par un petit îlot
situé un peu au nord-ouest de la butte nommée Kom es-Soultan. J'ai
fait déblayer en cet endroit un certain nombre de tombes, peut-être une
centaine. De là, je me suis rapproché du village d'El-Kerbeh, et j'ai
fait enlever pas mal de terre dans l'enceinte du Kom es-Soultan lui-
même et du temple d'Osiris, situé encore plus au nord, parce qu'on
m'avait signalé l'existence de tombeaux en cette partie, ce que j'avais
trouvé en parfaite conformité avec les renseignements que me fournis-
saient les précieux livres de Mariette, car j'avais eu grand soin de les
emporter avec moi, mais ce qui, dans le cas particulier qui m'occupe,
ne m'a pas fourni grand'chose. Me portant alors en avant vers l'Ouest,
j'ai fait quelque sondages sur le plateau qui s'étend entre la partie Nord
du Kom es-Soultan et la forteresse connue sous le nom de Schounet ez-
Zébib, le magasin aux raisins secs, d'abord plus près du Kom es-Soultan,
puis plus près au contraire de la Schounet ez-Zébib. Ces deux endroits
m'ont occupé à peu près deux semaines, exactement douze jours, du 30 no-
vembre au 11 décembre. C'était une période d'essais où je me faisais la
main. Comme à chaque instant diverses gens venaient me proposer des
sites de fouilles, m'affirmanl que j'y trouverais beaucoup d'objets, dési-
rant surtout se faire payer leur information plus ou moins exacte et
obtenir un bon bagscldsch, c'est-à-dire un beau présent en espèces son-
nantes,j'envoyais toujours mon surveillant général, le fidèle Mohammed
effendi Daher voir ce qu'il en était, et quand son rapport était favorable,
j'y allais moi-même. L'un de ces hommes me frappa par la précision des
informations qu'il présentait et je savais qu'il connaissait admirablement
la nécropole qu'il avait fouillée dans tous les sens, d'abord licitement
 
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