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82 NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

recouvertes d'une couche de calcaire poussiéreuse qui ne disparaît que
fort difficilement. Quelques-uns de ces vases étaient intacts et je les ai
soigneusement ramassés.

On a pu observer pour quelques-unes des dimensions que j'ai données
qu'il était radicalement impossible de déposer des cadavres dans ces
sortes de cases, ou même dans certaines des chambres, comme le grou-
pement de deux chambres pour ne former qu'une seule tombe dans
laquelle on pût mettre plusieurs cadavres. En effet, même un cadavre
d'enfant de trois ans ne pourrait être étendu dans des cases qui n'ont
que 0ro,50 en longueur ou 0m,52 en largeur; de même un cadavre
d'homme lait, détaille moyenne, ne pourrait trouver une place suffisante
dans une chambre n'ayantque ln',10 de long et même lm,65 en comptant,
l'espace qu'il faut laisser vide, à la tête comme aux pieds, pour faire en-
trer le cadavre et le disposer commodément dans la tombe, même sans
cercueil, à moins d'admettre que les hommes de ce temps étaient des
nains ou avaient une taille très peu élevée. Il faut donc admettre d'abord
que. les cases ne servaient pas à l'inhumation des cadavres, et que même
les chambres de la longueur que j'ai indiquée plus haut, chambres qui
constituent la grande majorité des tombes trouvées sur ce plateau, ne
pouvaient recevoir le cadavre étendu de tout son long, ainsi que nous
inhumons maintenant nos morts et ainsi que l'Egypte le faisait déjà dès
la IIP dynastie. Aussi ne les déposait-on point dans ces tombes couchés
comme on le fit plus tard et comme nous le faisons toujours, et c'est là, je
crois, un signe de très haute antiquité. Les cinq ou six squelettes que j'ai
rencontrés sur ce plateau étaient repliés sur le côté, les genoux ramenés
à la hauteur du visage, les bras étendus en face et au-dessus de la tète
Pour enterrer un cadavre dans cette position, il ne fallait pas grand es-
pace, et dis fait j'en ai vu de mes propres yeux dans cette posture dans un
tombeau qui n'avait pas 0m ,90 de longueur. J'en parlerai plus longuement
quand je décrirai les fouilles d'El-'Amrah, car là j'ai trouvé des sque-
lettes entiers dont j'ai pu recueillir les ossements, tandis que sur ce pla-
teau d'Om el-Ga'ab je n'ai jamais pu saisir le l'ait moi-même et je fus fort
étonné quand on me dit que les quelques squelettes qui avaient échappe
 
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