Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 151

qu'on n'en a trouvés cette année, puisque tout se borne à un bracelet en
métal, car c'était un tombeau beaucoup plus riche que les tombes en-
vironnantes, et le fait de la spoliation était attestée par les briques
crues, non cimentées, jetées à peu près pêle-mêle clans l'avenue. Ce fut
sans doute la sépulture de quelque haut personnage de son village, en
un temps reculé, mais le lecteur verra par lui-même combien il y a loin
de la tombe la plus riche qu'on ait rencontrée jusqu'ici à El-'Amrah
aux tombes royales d'Ora el-Ga'ab.

Les fouilles d'El-'Amrah commencées le 4 mars prirent fin le 13 du
même mois, après avoir duré dix jours pleins. Les ouvriers que j'avais
envoyés d'Abydos retournèrent à leur village et tout sembla dit. Cepen-
dant, à ce qu'on m'a rapporté à Abydos même et d'après ce qu'on m'a
dit depuis d'une manière certaine, l'un d'entre eux ne suivit pas ses
compagnons et resta sur le lieu des fouilles en cachette : il fouilla pour
son propre compte et eut la chance de trouver un silex couvert d'or et
de le vendre à quelque marchand qui le revendit ensuite pour 80 livres
égyptiennes au Musée de Gizeh.

Telles furent les fouilles d'El-'Amrah. Il y a évidemment là un terrain
qu'il serait facile de fouiller de près et dont les tombes seraient profi-
tables au fouilleur1.

(1) J'ai ou l'occasiou de retourner au mois de février 1898 à El-'Amrah pour faire
voir la nécropole à uu voyageur qui me l'avait demaudé. Je n'ai pu que constater ce fait
désolant qui s'est reproduit ailleurs, à savoir que la nécropole d'El-'Amrah était entière-
ment perdue pour la science, les indigènes l'ayant fouillée tout entière pendant mon
absence d'Abydos, et cela d après la méthode que je suivais, car c'étaient mes ouvriers
qui étaient allés chercher fortune hors de leur village. On ne saurait assez regretter de
semblublcs faits. (Juillet 1898.)

2'i
 
Annotationen