Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 1): 1895 - 1896 — Paris, 1899

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.3439#0199
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
160 NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

d'Ora el-Ga'ab. Elles étaient déposées à même dans le sable et les
débris accumulés, toutes ensemble. Elles ne portaient aucune inscrip-
tion et, au premier abord, semblaient un ouvrage grossier; mais, au
bout de quelques instants, un examen attentif révéla qu'elles étaient au
contraire plus soignées que ne semblait le comporter la matière dont
elles étaient composées. Elles n'avaient ni la même taille, ni les mêmes
traits : on pourra facilement s'assurer de la première partie de cette
affirmation en se reportant à la planche qui les reproduit; quant à la
seconde, la planche le fera aussi reconnaître, quoique cependant avec
plus de difficulté, car pour les trois premières, la couleur chocolat dont
elles ont été peintes a été un obstacle à ce que la photographie les ren-
dit plus visibles, et pour les deux dernières elles ont été moins soignées
que les trois précédentes. Toutes sont du même type : elles ont la
même coiffure, c'est-à-dire la coiffure habituelle des Egyptiens, avec les
deux bandeaux tombant de chaque côté de la figure, les deux mains
sont croisées sur la poitrine, les poings fermés en dedans et ne portant
aucun des emblèmes ordinaires. Le dos est nu. A quelle époque ap-
partiennent-elles? C'est ce que je laisse à déterminer à de plus habiles
que moi.

Les quatre statues en calcaire furent trouvées ensemble dans un
même trou du plateau qui s'étend entre la première et la seconde bulle
d'Om el-Ga'ab. Ce trou n'avait pas été utilisé comme tombe, et les sta-
tuettes avaient été déposées non loin l'une de l'autre dans le sable où
elles ont été découvertes. Elles sont intactes, sauf la seconde dont la
ligure avait été rongée par le sable. La première d'entre elles, la plus
grande et la plus belle, est d'une exécution admirable, aussi soignée
dans la partie inférieure que dans la partie supérieure, mais le tout
3elon ce que comporte la décoration. La tète est vivante : la bouche est
large, le nez droit, les yeux largement fendus, les sourcils bien arqués,
le tout dans le pur type de l'Égyptien. L'oreille est longue et large.
Le sommet de la tète est pris dans une coiffure qui le serre et dont les
bandeaux gaufrés retombent en avant des deux épaules, pendant que
l'arrière enveloppe la nuque et retombe dans le dos. Cette coiffure est
 
Annotationen