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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 1): 1895 - 1896 — Paris, 1899

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https://doi.org/10.11588/diglit.3439#0231
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l'J'i NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

au milieu de la panse, après une toute petite dépression sous le rebord.

Se rapprochent assez près de ce type deux autres vases représentés
dans la même rangée de la même planche, aux numéros 4 et 6. Ce nu-
méro 4 a un rebord et le col est largement indiqué ; puis il se renfle à la
panse et se termine en forme pointue avec une grande régularité. Le
numéro 6 a aussi un rebord et un col très accusé, niais il descend pres-
que sans renflement et la pointe n'existe presque pas, quoique le vase
ne puisse se tenir debout. De cette variété se rapproche un vase très
grossier, mais ayant une très grande valeur pour l'histoire du dessin :
c'est le numéro 2 de la même rangée. Comme le numéro 6 il n'a point
été verni extérieurement et n'a reçu qu'une couche de blanc : c'est la
première ibis que nous rencontrons cette particularité, et ce ne sera pas
a dernière. Celte couche de blanc était formée, autant que je le puis
croire, par l'application du gypse délayé dans de l'eau. Tout le vase en
était couvert, mais par suite du temps une assez grande partie en est
tombée et laisse voir la terre grossière et rouge employée. Ceci est cause
que sur le numéro u' on croirait apercevoir quelques signes d'écriture
qui n'existent pas. Au contraire sur le numéro 2, sous le col on a bien
voulu représenter une chèvre avec ses deux cornes, sa petite queue et
ses quatre pattes confondues en deux. Ce dessin très grossièrement fait
conduit à penser à ceux que dans les cavernes de l'âge préhistorique on
a trouvés sur certains objets, preuve que les hommes de ce temps éloi-
gné cherchaient à représenter par le dessin ce qu'ils voyaient et qu'ils y
réussissaient assez bien pour que nous puissions reconnaître les objets
qu'ils ont voulu représenter. Nous rencontrerons bientôt trois nouveaux
dessins exécutés sur des pots et qui sont les vases les plus ancienne-
ment décorés qui existent encore.

A côté de ces vases existe une autre catégorie comprenant des vases
plus ou moins hauts à base stable : ce sont de vulgaires pots comme
ceux dont nous nous servons pour notre cuisine, avec cette différence
qu'ils n'ont pas d'anse. Le premier de ces vases, le numéro G de la rangée
supérieure de la planche X, est assez irrégulièrement fait, car la panse
n'est pas à la même hauteur sur les deux côtés. Il n'a pas de rebord,
 
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