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NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS WS

d'un, de deux, de trois, de quatre on de cinq signes. Les caractères
avaient été gravés à la pointe d'un instrument, puis ils avaient été
cuits en même temps que le vase. J'ai recueilli plus de deux cents de
ces grands vases intacts : tous ceux que je n'ai pas apportés à Paris sont
restés au Musée de Gizeh. Presque tous, au moins cent cinquante, por-
taient une inscription. Ces inscriptions contenaient des caractères le
plus souvent illisibles à cause des signes nouveaux ou à formes nou-
velles qu'elles contiennent, mais quelquefois au contraire parfaitement
reconnaissables ; ainsi le vase où est un poisson, celui où est une abeille.
Je ne sais si je me trompe, mais je ne puis m'empècher de croire que
le poisson était l'indice de ce que contenait le vase, l'abeille du miel
qui y était renfermé. Si ces vases eussent été pleins, on aurait pu facile-
ment contrôler le contenu et voir si l'inscription du vase était une éti-
quette en indiquant le contour; malheureusement ceux dans lesquels j'ai
trouvé un contenu, quel qu'il soit, n'avaient pas d'inscription. Avant le
partage de ces vases, je relevai une à une les inscriptions contenues sur la
panse et j'en comptai 72. Le plus souvent, elles étaient répétées sur trois
ou quatre vases, mais quelquefois elles étaient solitaires. Quelques-unes
contenaient une bannière royale avec ou sans le titre de Ilor. On m'a
répété sur tous les tons, à ce propos, que ces signes n'étaient autre chose
que des marques de fabrique, qu'il ne fallait y attacher aucune impor-
tance, c'est surtout au Musée de Gizeh et à l'Institut de France que ces
opinions <>ul été émises, par les conservateurs du Musée de Gizeh
d'abord, par M. Maspero ensuite. On m'a même montré des ronds de
faïence trouvés à Tanis où se trouvaient de ces marques de potier : je
vis bien des marques, des coches faites dans la terre, mais rien ne res-
semblait moins aux signes que portaient mes vases. Aussi, quand j'en-
tendis, à la séance publique de Y Académie des Inscriptions cl Belles-
Lettres, le 29 mai 1896, M. Maspero soutenir la même chose, je vis clai-
rement jusqu'à quel point la prévention, pour ne pas dire autre chose,
peut aveugler les yeux les plus clairvoyants d'ordinaire. Je ne doute pas
un seul instant que de tous ceux qui .si' donneraient la peine d'examiner
la planche sur laquelle sont reproduits les caractères de ces inscriptions
 
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