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202 NOUVELLES FOUILLES D'ABYhOS

XXIII, XXIV et XXV en montreront de nombreux spécimens, la pre-
mière dans les deux rangées inférieures, la seconde dans ses deux ran-
gées supérieures, la troisième dans sa rangée supérieure. Dans celle-ci
apparaissent déjà en assez grand nombre les vases qui peu à peu sont
devenus le type du vase Q ou qui en sont dérivés ; on en retrouvera aussi
un grand nombre dans les deux rangées inférieures de la planche XXI II.

Quelques-uns de ces vases sont grossièrement taillés : mais on re-
marquera à la planche XXV le numéro 5 de la rangée supérieure : la
forme de ce vase est assez heureuse et il a deux oreilles. A la deuxième
rangée inférieure de la planche XXIV, le lecteur observera le numéro 8
qui est très bien façonné et qui a une des formes instables que l'on ren-
contre si souvent en Egypte : le numéro 6 de la même rangée serait de la
même forme que le numéro 8 de la planche XXIII, seconde rangée, s'il
n'était pointu à son extrémité inférieure. Dans la troisième rangée de la
planche XXIV, le numéro 2 a presque la forme du même numéro à la
rangée supérieure, mais son fond est plus large. A la même rangée, le
numéro G offre un type que je n'ai jamais rencontré jusqu'ici : ce vase
est d'une beauté de lignes extraordinaire, il peut lutter avec les plus purs
vases de la Grèce sans la moindre infériorité. Il n'a pas de rebord et sa
panse s'arrondit immédiatement au-dessous du cou à peine indiqué. La
panse a reçu une sorte d'anse à la partie gauche, et elle descend harmo-
nieusement jusqu'au pied fort heureusement trouvé. Tous les vases dont
il s'est agi dans cette série double sont en albAtre, ou en on vx albâlreux
ou en calcaire des pétrographes.

A côté de ces vases longs, qu'ils soient hauts ou petits, il y a toute la
série des écuelles en albAtre, en onyx, en calcaire et en porphyre. Ils
ont presque tous la forme d'une large écuelle ou celle d'une assiette
plate. Ils sont admirablement façonnés. A ce propos, l'on ne saurait
trop admirer l'industrie des premiers hommes qui choisissaient d'abord
les pierres les mieux veinées, celles dont la transparence était la plus
grande, qui les creusaient avec une précision admirable, les polissaient
du mieux qu'ils pouvaient et les amenaient à une finesse vraiment extraor-
dinaire. Il arrivait souvent qu'en façonnant un vase, l'ouvrier, pour une
 
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