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230 NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

mentstels que je les ai trouvés aux discussions des autres égyptologues,
tout en gardant pour moi la persuasion que certains détails de ces stèles
sont très lisibles et fort compréhensibles. Il y a en effet certains carac-
tères qui reviennent toujours les mêmes, comme les déterminatifs de
l'homme et de la femme, comme encore les bras avec la main qu'on lit
ka clans les monuments d'époque connue, que ces bras entourent ou
non un oiseau que je crois être l'oiseau qu'on lit d'ordinaire khou, et
je suis bien tenté de voir dans l'assemblage de ces deux signes, un titre
f unéraire analogue au de l'Ancien Empire. Je me contenterai ici de ces
observations —justes ou fausses, que chacun en juge —que je pourrais
multiplier, et je dois plutôt faire les observations extérieures que sug-
gère la vue de ces monuments.

Tout d'abord, il est apparent que pas une seule de ces stèles n'a été
faite de morceaux de calcaire spécialement choisis et préparés pour re-
cevoir l'inscription devant l'orner. Certaines de ces pierres sont larges,
les autres étroites, les unes équarries à peu près, les autres non ; les
unes sont hautes, les autres petites, presque toutes n'ont pas été parées, et
les caractères ont été gravés sur des surfaces non planes ou à peine apla-
nies. De là vient que ces stèles présentent toutes les formes possibles,
sauf la forme carrée, la forme arrondie, toute forme en un mot qui accuse
un travail méthodiquement fait pour reproduire un type donné. Les ou-
vriers qui ont façonné ces stèles se sont servis des premiers morceaux
venus de mauvais calcaires aptes à remplir le but qu'ils se proposaient.
Or, si l'on veut bien se rappeler que dès la VIe dynastie on savait se servir
à Abydos de véritables stèles bien équarries, que dans les époques pré-
cédentes on se servait de même de morceaux de calcaire bien travaillés,
on sera difficilement tenté d'admettre, avec M. Maspero, que ces stèles
remontent à la XI' dynastie, ou pour employer une expression plus
large, au Moyen Empire. Tout au contraire, s'il fallait s'en rapportera
l'extérieur de ces monuments, on serait facilement reporté à une époque
où les usages de la civilisation n'employaient pas communément le cal-
caire à Abydos, où on ne le faisait pas venir à grands frais des lieux où
il se rencontrait, soit parce qu'on ne connaissait pas encore les moyens
 
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