DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0018
CHAPITRE PREMIER
DESCRIPTION DU LIEU OÙ LES. FOUILLES. SE SONT FAITES ET
DES TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Lorsque je revins en Égypte, au mois de décembre 1896, mon inten-
tion bien arrêtée était de continuer les fouilles commencées dans la
campagne précédente; mais préalablement j'avais décidé d'explorer
une dépression dont la configuration m'intéressait. Ainsi que je l'ai dit
dans la brochure que j'ai publiée sur cette seconde campagne de
fouilles1, je croyais — un peu à la légère, je dois l'avouer et l'événe-
ment l'a prouvé — je croyais ne rencontrer que de petits tombeaux dont
je parviendrais facilement à me rendre compte. J'avais en plus un autre
motif : on m'avait fait espérer une visite sur le lieu des fouilles de la
part de ceux qui s'intéressaient à notre œuvre commune, et j'avais
répondu à la communication de cet espoir par la promesse de ne con-
tinuer le déblaiement de la grande butte, déblaiement que j'avais laissé
inachevé au mois de mars 1896, que lors de l'arrivée de mes visiteurs.
Les événements se sont chargés d'eux-mêmes de rendre impossible et
la visite promise et le plan que j'avais combiné. Le monde savant qui
veut bien s'intéresser à mes travaux d'Abydos sera à même de juger
par quels motifs j'ai été conduit à différer les travaux que j'avais com-
mencés l'année précédente pour m'attaquer à un site nouveau que je
ne prévoyais aucunement devoir m'occuper tout l'hiver 1896-1897. C'est
cependant ce qui est arrivé : commencées le 14 décembre 1896, les
fouilles nécessitées par le déblaiement et l'exploration de l'immense
tombeau que j'ai mis momentanément au jour n'ont pris fin que le
15 mars 1897.
1. Nouvelles fouilles d'Abydos (1896-1897), p. 4.
1
DESCRIPTION DU LIEU OÙ LES. FOUILLES. SE SONT FAITES ET
DES TRAVAUX PRÉLIMINAIRES
Lorsque je revins en Égypte, au mois de décembre 1896, mon inten-
tion bien arrêtée était de continuer les fouilles commencées dans la
campagne précédente; mais préalablement j'avais décidé d'explorer
une dépression dont la configuration m'intéressait. Ainsi que je l'ai dit
dans la brochure que j'ai publiée sur cette seconde campagne de
fouilles1, je croyais — un peu à la légère, je dois l'avouer et l'événe-
ment l'a prouvé — je croyais ne rencontrer que de petits tombeaux dont
je parviendrais facilement à me rendre compte. J'avais en plus un autre
motif : on m'avait fait espérer une visite sur le lieu des fouilles de la
part de ceux qui s'intéressaient à notre œuvre commune, et j'avais
répondu à la communication de cet espoir par la promesse de ne con-
tinuer le déblaiement de la grande butte, déblaiement que j'avais laissé
inachevé au mois de mars 1896, que lors de l'arrivée de mes visiteurs.
Les événements se sont chargés d'eux-mêmes de rendre impossible et
la visite promise et le plan que j'avais combiné. Le monde savant qui
veut bien s'intéresser à mes travaux d'Abydos sera à même de juger
par quels motifs j'ai été conduit à différer les travaux que j'avais com-
mencés l'année précédente pour m'attaquer à un site nouveau que je
ne prévoyais aucunement devoir m'occuper tout l'hiver 1896-1897. C'est
cependant ce qui est arrivé : commencées le 14 décembre 1896, les
fouilles nécessitées par le déblaiement et l'exploration de l'immense
tombeau que j'ai mis momentanément au jour n'ont pris fin que le
15 mars 1897.
1. Nouvelles fouilles d'Abydos (1896-1897), p. 4.
1