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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0021
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4 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

prévaloir, — c'est seulement parce que je tiens à dire la vérité, dût
cette vérité se retourner contre moi, estimant que je suis justiciable en
tout de la science et que l'aveu de mon erreur peut être capable de
mettre dans le droit chemin ceux qui dans l'avenir pourront être char-
gés de travaux comme ceux auxquels j'ai dû me livrer sur le site d'Aby-
dos. Cependant là encore, une chose est bien certaine, et je la dis
quoiqu'elle soit tout entière à mon honneur comme j'ai dit dit ce qui
n'était pas en ma faveur, — c'est que les monticules d'Om el-Ga'ab ont
existé bien longtemps avant les fouilleurs européens du xix° siècle, et
de même la dépression, et que pas un seul de ceux qui m'ont précédé
ne s'est senti le courage de les interroger, ne croyant pas qu'ils pussent
recéler les commencements de l'histoire d'Egypte, et qu'au moment
même où je commençais à les interroger après un mois tout entier
couronné de l'insuccès le plus complet, j'eus à lutter contre les prières
les plus instantes de M. de Morgan qui s'y connaissait sans doute,
personne ne peut le nier, et qui me harcelait afin que j'abandonnasse
ce terrain de malheur qui ne me réservait à l'entendre que des décep-
tions cruelles. Je tins bon et m'en suis bien trouvé. Il est bon que l'on
sache tout cela, afin que l'histoire impartiale puisse faire la juste part de
ce qui revient à chacun de ceux qui ont travaillé, chacun de son côté,
à élargir les données de l'histoire égyptienne et partant de l'histoire
humaine.

La dépression dont je parle n'était pas très éloigné du théâtre de mes
fouilles de la première campagne. Afin de savoir au juste la distance
qui la séparait du plus voisin des tombeaux fouillés l'année précé-
dente, au pied de la muraille extérieure nord, je fis tracer un trian-
gle isocèle dont le sommet serait perpendiculaire au tombeau de Den,
pendant que la ligne partant du sommet et allant au milieu de la base
serait perpendiculaire à la dépression. La base de ce triangle avait
101 mètres de long : l'extrémité est en était éloignée de 32m,10 du pre-
mier des tombeaux situés au sud de celui de Den : c'est le tombeau
du roi dont on ne peut pas encore lire le nom de Double. Par consé-
quent, du point où la ligne perpendiculaire tirée du sommet tombait
 
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