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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0024

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 7

provenir et qui les avait apportées en cet endroit. Et non seulement je
n'ai pas rencontré de stèles, mais de plus le monument ne contenait pas
un seul endroit où des stèles eussent pu être posées et, quoiqu'il s'y
trouvât de nombreuses pierres et môme des blocs d'assez grande dimen-
sion, il n'y avait ni dans les blocs ou les pierres apportées lors de la spo-
liation, ni dans les pierres calcaires employées clans une des chambres
de la seconde partie du monument, il n'y avait, dis-je, pas une seule
pierre qui eût été taillée avec autant d'habileté ni qui eût un grain
aussi fin. Une explication de la présence de ces pierres me semble plau-
sible : elles auront été apportées là par les spoliateurs qui ne s'en se-
ront pas servis. Je dirai plus tard quels furent ces spoliateurs, comment
ils s'y prirent et jusqu'à quel point ils menèrent à bonne fin leur bar-
bare entreprise.

Du côté sud, le terrain était en partie recouvert d'une couche sem-
blable de poteries rouges sur une longueur de 20 mètres. Je fis donc
faire des sondages plus au sud encore sur une largeur également de
20 mètres et sur 37 mètres de longueur. La montagne fut trouvée à
fleur de terre en quelque sorte, sous cette longueur de 37 mètres. Les
autres 20 mètres qui touchaient à la dépression donnèrent beaucoup
plus de mal : il fallut creuser profondément avant de rencontrer la
montagne, quelquefois plus de 3 mètres, mais enfin on la rencontra. Les
fellahs sont très habiles à discerner le sable ordinaire du sable rouge
foncé de la montagne et ils ne se trompent pas. L'événement prouva en
effet qu'ils ne s'étaient pas trompés, car tout cet espace n'avait pas été
bâti, mais seulement creusé afin de préparer l'accès au monument
funéraire. Seulement les constructeurs s'étaient arrêtés trop tôt et le
terrain vide était trop grand. Qu'il en soit ainsi, c'est ce qui ressort de
l'examen de l'édifice au côté nord, ce côté étant semblablement cons-
truit et contenant l'entrée de la première partie du monument comme le
côté sud contenait l'entrée de la seconde partie.

Avant d'aborder directement les travaux nécessaires pour explorer
la dépression, je voulus me rendre compte si le remblai ouest ne ca-
chait pas quelques tombes. A peu près vers le milieu, un peu plus au
 
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