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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0029

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CHAPITRE II

TRAVAUX DE DÉBLAIEMENT DE LA PARTIE SUPERIEURE

La première chose à faire dans les travaux de déblaiement de la
partie supérieure du tombeau était de se rendre compte de la manière
et des dimensions dans lesquelles la montagne avait été travaillée. La
montagne en cet endroit, comme à Om el-Gaab, comme dans les
diverses nécropoles d'Abydos aux différentes époques de son histoire,
est composée d'une couche très épaisse de grès sablonneux mélangé
plus ou moins, selon les endroits, de calcaires, de silex et de galets :
c'est ce que Mariette avait nommé de la mollasse. Cette constitution
géologique de la montagne, je le savais par avance, n'a pas permis à
Abydos de façonner des tombeaux comme ailleurs : il fallait ou les
construire tout entiers au-dessus de la montagne, comme c'était le cas
pour les tombes du Moyen Empire, tombes dont il ne reste plus mal-
heureusement aucun spécimen, comme ce fut le cas pour les tombes
du Nouvel Empire et jusque sous les dernières dynasties nationales
dans toute la nécropole, qui bordait sur un kilomètre et plus la vallée
du Nil; ou bien il fallait les creuser dans le terrain montagneux, en
faisant de simples chambres plus ou moins profondes, comme ce fut le
cas aux très anciennes époques, les dites chambres, très étroites le plus
souvent, n'étant qu'une simple fosse plus large que celles qu'on fait
actuellement en Europe et ayant reçu sur les quatre côtés un revête-
ment de briques crues, ou faire des puits descendant profondément
dans les entrailles de la terre, presque jamais moins de trois mètres et
quelquefois ayant une profondeur de dix mètres et plus, lesquels don-
naient entrée dans une série de chambres creusées dans la montagne
même au niveau du puits à son extrémité, comme ce fut le cas pour les
 
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