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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0053

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

dans les fouilles faites dans la nécropole d'Abydos, n'étaie le système
de M. de Morgan. Ce qui précède a trait en général aux tombes explo-
rées la première année à Om el-Ga'ab;je pourrais y ajouter les frag-
ments de vases et de poteries contenant des inscriptions coptes, mais
j'ai déjà fait valoir des raisons dans le premier volume de mon compte
rendu. Je n'ai à livrer ici au public que les raisons militant en faveur du
grand tombeau que j'ai fouillé pendant l'hiver 1896-1897. Tout d'abord,
je dois dire qu'au fond de l'une des chambres de ce tombeau, je trouvai
un fragment de pierre schisteuse ardoisière contenant des caractères
coptes écrits au charbon : ce fragment fut trouvé dans la chambre 24 de
la première partie, le 18 janvier, comme mon journal en fait foi à ce jour;
mais dans les diverses opérations de l'emballage et du transport il s'est
égaré : aussi je ne fais que le mentionner et je ne le compte pas à preuve.
Dans une autre chambre, la 16° de la deuxième partie, on trouva aban-
donnée dans le sable une couffe encore bonne : comme cette chambre
m'avait demandé beaucoup de temps à cause des éboulements qui se
produisaient, on peut supposer que le même fait eut lieu et que le tra-
vailleur qui opérait en cet endroit, de peur d'être pris par le sable,
s'enfuit en laissant sa couffe. Cette couffe a exactement la même forme
et la même taille que celles dont on se sert encore actuellement à Aby-
dos. J'ai entendu souvent mes visiteurs s'étonner que mes ouvriers
employassent d'aussi petites couffes, surtout si on les compare à celles
utilisées en d'autres endroits, et ils se montraient incrédules quand je
leur disais que je ne pouvais en obtenir de plus grandes. Cette trouvaille
prouve que les habitants actuels d'Abydos ont hérité la grandeur de
leur couffe de générations nombreuses et qu'il serait inutile d'aller à
l'encontre de ce legs de leurs aïeux. La couffe que je trouvai était faite
de fibres de palmier, non pas du palmier ordinaire, mais du palmier
doum : en la voyant, les indigènes se hâtèrent de me faire observer
la différence. Elle est exactement faite comme celles qu'on tresse au-
jourd'hui, mais les oreilles sont plus solides. Le fond est doublé de
fibres de palmier, et de fait elle a été plus résistante que celles de mes
ouvriers.

Au cours des fouilles on rencontrait fréquemment des cordes, des
ceintures, des fragments d'habits qui ne pouvaient avoir d'autre origine
 
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