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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0148
LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
131
mais la forme en était plus agréable à l'œil et elle démontrait qu'on
avait jusqu'à un certain point cherché à faire mieux, quoique le vase
fût à peine creusé.
Les fragments de bouchons en terre noire et très dure étaient estam-
pillés aux noms des mêmes personnages que les fragments de bou-
chons convexes en terre sablonneuse. Dans tout ce tombeau où j'ai ren-
contré une quantité fabuleuse de ces bouchons, ils étaient presque tous
estampillés aux noms des mêmes personnages, et les autres Tétaient en
celui d'une reine dont le nom se lit Hapenmât.
Chambre 2.
Quatre bouchons de vases, en calcaire.
Observation. — C'est tout ce que contenait cette chambre. Ces bou-
chons avaient dans leur partie supérieure la forme d'une calotte sphé-
rique : ils étaient assez mal taillés et n'avaient reçu aucun poli. Ils
avaient certainement été taillés à l'aide d'un instrument en métal et l'on
voit les endroits où l'outil employé avait fait sauter les éclats, grâce
aux trous toujours apparents faits sur cette partie supérieure. La partie
inférieure était plane sur les bords ; mais on avait conservé au centre
une sorte de noyau de pierre que l'on avait taillé circulairement et qui
devait sans doute servir à boucher aussi hermétiquement que possible
l'orifice du vase pour lequel il était destiné. Quant à savoir quels étaient
ces vases, en quelle matière et de quelle forme, c'est ce qui me semble-
impossible : dans tout le cours de mes fouilles de cet hiver je n'ai pas ren-
contré un seul vase ni en pierre, ni en terre à l'orifice duquel pût s'adapter
l'un de ces bouchons. Il y en avait de toutes les tailles, des petits, des
moyens et des grands, tous taillés d'après le même modèle, comme le
lecteur pourra le voir en se reportant à la planche XVII, n0B 6-12.
Chambre 3.
Un ciseau en métal, sans doute en cuivre.
Un fragment d'objet en métal que je n'ai pu déterminer.
12 bouchons, petits et grands, en calcaire, commeceux delà chambre 2.
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mais la forme en était plus agréable à l'œil et elle démontrait qu'on
avait jusqu'à un certain point cherché à faire mieux, quoique le vase
fût à peine creusé.
Les fragments de bouchons en terre noire et très dure étaient estam-
pillés aux noms des mêmes personnages que les fragments de bou-
chons convexes en terre sablonneuse. Dans tout ce tombeau où j'ai ren-
contré une quantité fabuleuse de ces bouchons, ils étaient presque tous
estampillés aux noms des mêmes personnages, et les autres Tétaient en
celui d'une reine dont le nom se lit Hapenmât.
Chambre 2.
Quatre bouchons de vases, en calcaire.
Observation. — C'est tout ce que contenait cette chambre. Ces bou-
chons avaient dans leur partie supérieure la forme d'une calotte sphé-
rique : ils étaient assez mal taillés et n'avaient reçu aucun poli. Ils
avaient certainement été taillés à l'aide d'un instrument en métal et l'on
voit les endroits où l'outil employé avait fait sauter les éclats, grâce
aux trous toujours apparents faits sur cette partie supérieure. La partie
inférieure était plane sur les bords ; mais on avait conservé au centre
une sorte de noyau de pierre que l'on avait taillé circulairement et qui
devait sans doute servir à boucher aussi hermétiquement que possible
l'orifice du vase pour lequel il était destiné. Quant à savoir quels étaient
ces vases, en quelle matière et de quelle forme, c'est ce qui me semble-
impossible : dans tout le cours de mes fouilles de cet hiver je n'ai pas ren-
contré un seul vase ni en pierre, ni en terre à l'orifice duquel pût s'adapter
l'un de ces bouchons. Il y en avait de toutes les tailles, des petits, des
moyens et des grands, tous taillés d'après le même modèle, comme le
lecteur pourra le voir en se reportant à la planche XVII, n0B 6-12.
Chambre 3.
Un ciseau en métal, sans doute en cuivre.
Un fragment d'objet en métal que je n'ai pu déterminer.
12 bouchons, petits et grands, en calcaire, commeceux delà chambre 2.