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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0164

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 147

la planche XII, numéro 19 : il avait une forme dont je ne connais pas l'a-
nalogue dans les poteries modernes, mais dont il existe encore un
assez grand nombre dans les vases égyptiens : il avait dû être d'une
très grande difficulté à creuser. En effet le fond était arrondi, et les
bords revenaient horizontalement jusqu'à l'ouverture, comme si l'on
avait mis un couvercle horizontal sur un vase circulaire. Cette ouver-
ture était assez grande, mais elle avait été remplie en partie par une
rondelle en pierre entrant dans le vase et en limitant ainsi l'orifice. Le
vase avait deux oreilles horizontales dont une était cassée. La rondelle
trouvée sur ce vase m'éclaira soudainement au sujet d'autres rondelles
semblables trouvées sous le vase auquel elles appartenaient; j'avais cru
d'abord avoir affaire à une sorte de bracelet en pierre, quoique la rai-
nure de certaines de ces rondelles m'eut vite fait comprendre l'impossi-
bilité de la chose; la découverte du vase en question me démontra l'u-
sage et la nature de semblables objets dont j'ai trouvé environ une
dizaine.

Les inscriptions hiératiques écrites sur les fragments en question
dans cette chambre et dont on trouvera des spécimens dans la planche
XXI aux numéros 7, 8 et 9, étaient écrites à l'encre noire ou à l'encre
rouge. Les inscriptions à l'encre noire sur fond blanc sont parfaitement
venues à la photographie; mais les inscriptions à l'encre rouge sur des
vases en marbre noir et blanc, ou blanc et bleu, ne sont pas venues du
tout et j'ai dû renoncer à photographier celles qui étaient photogra-
phiables; mais il y a une autre raison qui a empêché de les photogra-
phier, c'est que l'encre s'oblitérait de telle façon sur la plupart des ins-
criptions de cette catégorie qu'elles sont, promptement devenues
illisibles. Je ne publierai que celles que j'ai pu lire. Elles étaient très
courtes, ne contenant que le nom du donateur avec l'objet donné par lui
en l'honneur des défunts.

On trouva dans l'un des trous pratiqués dans le mur sud pour rece-
voir l'extrémité des chevrons, lequel avait 0m,50 de profondeur environ,
deux feuilles d'or fragmentaires qui me furent remises. Leur présence
en cet endroit m'étonna à bon droit : je fis chercher si par hasard les
 
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