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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0171

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

sur tout le sol de la chambre, sans ordre et mélangées à d'autres objets.
Elles étaient remplies d'offrandes de matières organiques qui sont de-
meurées dans les deux vases qui ont été rencontrés intacts, et dont j'ai
prélevé une partie pour le reste. Je n'y ai point rencontré les ornements
dont il a été question tout à l'heure, à propos des poteries trouvées
dans la chambre 24.

Sous la partie étalée du mur sud, à partir de la porte jusque vers le
milieu, se trouvaient les cylindres en onyx albâtreux et les calottes sphé-
riques en granit gris, en marbre rouge et en granit noir, car tous les
cylindres dans cette chambre comme dans la précédente étaient en onyx
albâtreux et toutes les calottes sphériques en pierre de couleur. J'en ai
trouvé quelques autres dans la couche supérieure de sable, à peu près
au-dessus de ces chambres ou des chambres de la rangée voisine, c'est-
à-dire 21 et 22 : je n'en ai pas rencontré une seule ailleurs. Que sont
ces pierres, cylindriques ou en forme de calotte sphérique? On a émis
devant moi bien des hypothèses : je n'en mentionnerai que deux pour
montrer leur impossibilité. La première, qui a été émise à Abydos
même, par quelqu'un qui était venu me voir, considérait ces pierres
comme des percuteurs employés pour le travail des vases en pierres :
une simple constatation suffira à montrer l'inanité d'une pareille assi-
milation. Les percuteurs doivent pouvoir se prendre facilement avec la
main et n'être pas trop lourds pour pouvoir être employés avec fruit;
or, si à la rigueur on peut prendre à la main les plus petits cylindres,
on ne saurait les tenir dans la main plus de trois ou quatre minutes, tel-
lement ils sont lourds; quant aux calottes sphériques elles sont telle-
ment larges que ce n'est pas trop des deux mains pour les saisir, et
tellement pesantes qu'un homme ordinaire ne saurait s'en servir pour
frapper un autre objet. De plus, il faut bien admettre que si on les avait
employées comme percuteurs, cet usage eût nécessité des matériaux
aussi durs que la matière dont auraient été faits ces percuteurs
et que l'on n'eût pas manqué de faire des éclats sur le percuteur lui-
même : or il n'y en a pas un seul et ils sont taillés assez grossièrement
comme à facettes, surtout les calottes sphériques. Cette hypothèse ne
 
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