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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0177

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

Soixante couffes de fragments de vases en onyx albâtreux, en por-
phyre et la plupart en pierre schisteuse ardoisière.

Observations. — Cette chambre 28 était l'une de celles qui avaient
conservé tout leur mobilier : jamais chambre n'avait été encore aussi
productive, mais aussi malheureusement, jamais chambre n'avait été
plus saccagée. Elle était, selon la règle invariable, dans un état de
ruine presque complète, et c'est pour cela que le mobilier y a été re-
trouvé. Elle doit porter le nom de Chambre aux vases en schiste ardoi-
sier et aux silex.

Le sol de la chambre entière était couvert de fragments de vases et
de fragments de silex, si bien qu'il était complètement impossible de
noter l'emplacement des uns et des autres ; mais j'ai cependant pu
faire les constatations les plus intéressantes et les plus inattendues.
Tout d'abord, les silex ont été trouvés partout, mais principalement
près du mur ouest et dans ce même mur. Ceux qui étaient près de cette
partie de la chambre étaient pour la plupart de grands couteaux que
l'on trouvera représentés dans la planche XIX; ils étaient presque tous
cassés., car il n'y en avait que deux d'intacts. Il y avait aussi quelques
grattoirs très fins, trois ou quatre. Dans d'autres parties de la chambre
il y avait aussi d'autres couteaux, dont un seulement était intact et un
autre complet. La plupart des silex étaient très grossiers, à peine écla-
tés, très grossièrement taillés d'un côté, quand ils l'étaient et ayant
parfois conservé sur l'une de leurs faces la gangue primitive dont ils
avaient été recouverts. On les a trouvés en telle quantité mêlés à de
tout petits éclats, qu'on ne peut guère répondre avec doute à la ques-
tion de savoir si, oui ou non, on les avait placés dans cette chambre de
propos délibéré et avec intention. Le fait seul d'en avoir rencontré un
si grand nombre dans un même endroit répond à la question. Jusque-là
je ne les avais trouvés qu'à l'état sporadique et le chiffre des jours où
j'en avais trouvé le plus s'élevait jusqu'à dix; de même j'en ai trouvé
d'autres dans les dernières chambres de cette partie du monument,
mais nulle part en une quantité que l'on puisse le moins du monde
comparer à celle de cette chambre. On les avait donc bien déposés avec
 
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