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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0197
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
Un second fragment de bois inconnu.
Des fruits.
Des bouchons en terre.
Observations. — Cette chambre était remplie par une très grande
caisse qui était trop en mauvais état pour résister aux fouilles ; mais
dont on apercevait encore très bien les traces. Ces caisses — nous en
retrouverons plusieurs autres dans la suite — avaient la largeur et la
longueur de la chambre et s'avançaient parfois jusqu'au milieu du cor-
ridor, en se rétrécissant en face des pilastres et en s'élargissânt ensuite.
La caisse de cette chambre était remplie de figues et d'autres fruits que
je ne connaissais pas et que personne ne connaissait autour de moi, à
l'exception d'un vieux nègre qui m'assurait qu'il y en avait encore de
semblables dans le Soudan. J'en ai ramassé quelques-uns qui avaient
plus d'un décimètre de long, mais qui se sont défaits dans le transport,
quoique j'eusse pris soin de les envelopper soigneusement dans un
mouchoir et de les porter moi-même. Presque au fond de la chambre,
près du mur ouest, je ramassai un sarment de vigne, ce qui me surprit
quelque peu : j'appris plus tard que, presque au môme moment, M. de
Morgan à Neggadeh, dans un tombeau de cette même époque, avait
trouvé des sarments semblables.
Chambre li.
Trois ossements d'animaux.
Des graines.
Des fruits.
Des fragments de poterie.
Des fragments de bouchons en terre.
Un seul fragment de vase en pierre.
Observations. — La chambre n'a rien donné jusqu'à ce qu'on fût ar-
rivé à 0m,50 du sol : là, je vis que toute la surface était occupée par une
caisse, ayant encore son couvercle. Cette caisse contenait une énorme
quantité de graines qu'on m'a dit être des lentilles ; mais je connaissais
très bien les lentilles, les petites lentilles d'Égypte, et je n'ai pas été
LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
Un second fragment de bois inconnu.
Des fruits.
Des bouchons en terre.
Observations. — Cette chambre était remplie par une très grande
caisse qui était trop en mauvais état pour résister aux fouilles ; mais
dont on apercevait encore très bien les traces. Ces caisses — nous en
retrouverons plusieurs autres dans la suite — avaient la largeur et la
longueur de la chambre et s'avançaient parfois jusqu'au milieu du cor-
ridor, en se rétrécissant en face des pilastres et en s'élargissânt ensuite.
La caisse de cette chambre était remplie de figues et d'autres fruits que
je ne connaissais pas et que personne ne connaissait autour de moi, à
l'exception d'un vieux nègre qui m'assurait qu'il y en avait encore de
semblables dans le Soudan. J'en ai ramassé quelques-uns qui avaient
plus d'un décimètre de long, mais qui se sont défaits dans le transport,
quoique j'eusse pris soin de les envelopper soigneusement dans un
mouchoir et de les porter moi-même. Presque au fond de la chambre,
près du mur ouest, je ramassai un sarment de vigne, ce qui me surprit
quelque peu : j'appris plus tard que, presque au môme moment, M. de
Morgan à Neggadeh, dans un tombeau de cette même époque, avait
trouvé des sarments semblables.
Chambre li.
Trois ossements d'animaux.
Des graines.
Des fruits.
Des fragments de poterie.
Des fragments de bouchons en terre.
Un seul fragment de vase en pierre.
Observations. — La chambre n'a rien donné jusqu'à ce qu'on fût ar-
rivé à 0m,50 du sol : là, je vis que toute la surface était occupée par une
caisse, ayant encore son couvercle. Cette caisse contenait une énorme
quantité de graines qu'on m'a dit être des lentilles ; mais je connaissais
très bien les lentilles, les petites lentilles d'Égypte, et je n'ai pas été