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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0202
LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
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mais n'ayant pas d'anse. Lors du partage, il tomba dans la part du musée
de Gizeh et je n'ai pu le photographier; mais j'en ai donné le dessin
qui en a été publié dans le second volume des Recherches sur les origi-
nes de l'Egypte par M. de Morgan. Il était complètement intact dans sa
forme qui n'avait subi aucune détérioration. Cette forme se rapproche
de très près de celle des vases canopes. Près de ce vase en métal, on
rencontra un second pot de terre cuite, mais sans inscription. A mesure
qu'on approchait de la porte, le déblaiement offrait de plus en plus de
difficultés, car des torrents de sable tombaient des chambres latérales
par les murs qui avaient été percés de part en part, emportant avec eux
les briques mises dans les trous en vue d'arrêter la chute du sable. Après
Vase en cuivre (Abydos). 1/6 grandeur naturelle.
bien des difficultés, alors qu'on était persuadé que cette chambre ne
donnerait absolument rien autre chose, au milieu de la chambre,
à une distance d'environ 1 mètre de la porte, perdus dans le sable, on
trouva d'abord un ciseau en métal, puis une petite hache de peu d'épais-
seur et qui devait être votive, également en métal et enfin un fer de
lance en métal. Le déblaiement continuant, tout près de la porte, un peu
au sud et le dernier touchant presque le mur sud, apparurent deux
grands chaudrons en cuivre, les plus grands connus de l'Égypte anti-
que et tels qu'il n'y en a nulle part de semblables, en aucun musée du
monde. L'un d'eux, le numéro 17 de la planche XVII a été déformé, sans
doute par la chute de quelque mur; l'autre a conservé sa forme primi-
tive. Tous les deux attestent une grande science dans le travail du métal :
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mais n'ayant pas d'anse. Lors du partage, il tomba dans la part du musée
de Gizeh et je n'ai pu le photographier; mais j'en ai donné le dessin
qui en a été publié dans le second volume des Recherches sur les origi-
nes de l'Egypte par M. de Morgan. Il était complètement intact dans sa
forme qui n'avait subi aucune détérioration. Cette forme se rapproche
de très près de celle des vases canopes. Près de ce vase en métal, on
rencontra un second pot de terre cuite, mais sans inscription. A mesure
qu'on approchait de la porte, le déblaiement offrait de plus en plus de
difficultés, car des torrents de sable tombaient des chambres latérales
par les murs qui avaient été percés de part en part, emportant avec eux
les briques mises dans les trous en vue d'arrêter la chute du sable. Après
Vase en cuivre (Abydos). 1/6 grandeur naturelle.
bien des difficultés, alors qu'on était persuadé que cette chambre ne
donnerait absolument rien autre chose, au milieu de la chambre,
à une distance d'environ 1 mètre de la porte, perdus dans le sable, on
trouva d'abord un ciseau en métal, puis une petite hache de peu d'épais-
seur et qui devait être votive, également en métal et enfin un fer de
lance en métal. Le déblaiement continuant, tout près de la porte, un peu
au sud et le dernier touchant presque le mur sud, apparurent deux
grands chaudrons en cuivre, les plus grands connus de l'Égypte anti-
que et tels qu'il n'y en a nulle part de semblables, en aucun musée du
monde. L'un d'eux, le numéro 17 de la planche XVII a été déformé, sans
doute par la chute de quelque mur; l'autre a conservé sa forme primi-
tive. Tous les deux attestent une grande science dans le travail du métal :
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