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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0203

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

ils ont au sommet un bord beaucoup plus épais que le reste et l'on dis-
tingue parfaitement les rivets en certains endroits correspondants. Ils
ne devaient pas se trouver primitivement au lieu où je les ai rencontrés,
ou du moins je ne le crois pas : leur place devait être près d'un mur,
et non au milieu du passage dans une porte de chambre. Je croirais
assez volontiers qu'ils ont été jetés là par les spoliateurs qui ne les ont
pas crus utilisables ou qui n'ont pas voulu s'en servir, pour une raison
ou pour une autre, peut-être par superstition. Ils étaient couchés sur
un côté et le plus grand contenait l'autre. Le plus grand dans l'état
actuel n'a pas moins de 0m,66 comme grand diamètre et le plus petit
qui a conservé sa forme primitive a 0m,62. Dans le second,, au milieu
du sable qui le remplissait, on a trouvé le troisième pot en terre cuite.

Il n'y avait aucune trace de graines ou de fruits dans les trois pote-
ries trouvées intactes ou dans les fragments.

Chambre 15.

Un vase en feldspath intact.
Des fragments de bouchons en terre.
Quelques fragments de vases en pierre dure.
Des figues.

Quelques fragments de grandes jarres et d'autres vases en terre cuite.

Observations. — Cette chambre était remplie par une très grande
caisse en bois, haute de 0m,64, large de 2m,15 et longue de 4m,l5 : elle
débordait ainsi dans une partie du corridor, après avoir subi deux ren-
trées en face des pilastres. Elle était pleine de figues, comme le mon-
traient les petits grains encore très visibles à l'œil nu qui étaient dans
les fruits desséchés. Il y avait primitivement un couvercle, comme dans
toutes celles déjà décrites, mais ce couvercle avait disparu avant mes
travaux, détruit sans doute par les spoliateurs afin de s'assurer du con-
tenu de la caisse. Ayant vu que la caisse ne contenait que de simples
figues, ils ne se sont pas donné la peine de fouiller. Les figues étaient
serrées les unes contre les autres si fortement qu'en certains endroits
on enlevait d'énormes paquets de ces fruits, comme sont les paquets de
figues que voiturent les marchands ambulants dans les rues du Caire.
Elles étaient mélangées de bouchons en terre et aussi de fragments de
 
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