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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0207
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
du mur ouest adjacente de cette chambre, l'avait recouvert de terre.
Au moment où il fut trouvé, il était intact, mais il adhérait si solidement
à la terre qu'il fut très difficile de l'en retirer. Il fallut détacher cette
terre avec un couteau et, ce faisant, l'ouvrier donna un léger coup de
couteau sur le métal : ce coup suffit pour y faire une petite ouverture
et, comme le métal était saturé d'oxyde, il en est tombé une certaine
quantité sous le climat humide de Paris. Ce vase avait été quelque peu
déformé par la chute du mur : une de ses oreilles avait été tordue,
pendant que l'autre était restée droite, ainsi qu'on le verra à la plan-
che XVII n° 15. Il avait un rebord très large, recourbé sur lui-même. Il
est d'une belle facture et montre combien les hommes qui l'ont fabri-
qué avaient fait de progrès dans l'art de travailler le métal.
Chambre 18.
Un fragment de vase en feldspath.
Une feuille d'or.
Un petit pain de couleur jaune,
Observations. — Le fragment de vase en feldspath devait provenir des
vases nombreux en cette matière que j'avais trouvés dans la chambre 17
et que je devais trouver dans la chambre 21 : il était unique. Toute la
chambre 18 était occupée par une grande caisse en bois où je n'ai rien
trouvé sauf la feuille d'or mentionnée, laquelle était tout au fond de la
caisse, ainsi que le petit pain de couleur jaune indiqué. La caisse en
bois avait lm,10 de longueur sur 0m,30 de hauteur.
Chambre 19.
On n'a absolument rien trouvé dans cette chambre.
Corridor 20.
Dix vases en feldspath, incomplets.
Une assiette en onyx, incomplète.
Observations. — Ce corridor était occupé tout entier par une petite
caisse en bois dont je n'ai pu prendre les dimensions, parce qu'elle est
tombée en poussière. Cette caisse contenait une assiette en onyx et dans
l'assiette, étaient les vases en feldspath empilés les uns dans les autres.
Ces vases étaient d'une finesse extraordinaire montrant la très grande
LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
du mur ouest adjacente de cette chambre, l'avait recouvert de terre.
Au moment où il fut trouvé, il était intact, mais il adhérait si solidement
à la terre qu'il fut très difficile de l'en retirer. Il fallut détacher cette
terre avec un couteau et, ce faisant, l'ouvrier donna un léger coup de
couteau sur le métal : ce coup suffit pour y faire une petite ouverture
et, comme le métal était saturé d'oxyde, il en est tombé une certaine
quantité sous le climat humide de Paris. Ce vase avait été quelque peu
déformé par la chute du mur : une de ses oreilles avait été tordue,
pendant que l'autre était restée droite, ainsi qu'on le verra à la plan-
che XVII n° 15. Il avait un rebord très large, recourbé sur lui-même. Il
est d'une belle facture et montre combien les hommes qui l'ont fabri-
qué avaient fait de progrès dans l'art de travailler le métal.
Chambre 18.
Un fragment de vase en feldspath.
Une feuille d'or.
Un petit pain de couleur jaune,
Observations. — Le fragment de vase en feldspath devait provenir des
vases nombreux en cette matière que j'avais trouvés dans la chambre 17
et que je devais trouver dans la chambre 21 : il était unique. Toute la
chambre 18 était occupée par une grande caisse en bois où je n'ai rien
trouvé sauf la feuille d'or mentionnée, laquelle était tout au fond de la
caisse, ainsi que le petit pain de couleur jaune indiqué. La caisse en
bois avait lm,10 de longueur sur 0m,30 de hauteur.
Chambre 19.
On n'a absolument rien trouvé dans cette chambre.
Corridor 20.
Dix vases en feldspath, incomplets.
Une assiette en onyx, incomplète.
Observations. — Ce corridor était occupé tout entier par une petite
caisse en bois dont je n'ai pu prendre les dimensions, parce qu'elle est
tombée en poussière. Cette caisse contenait une assiette en onyx et dans
l'assiette, étaient les vases en feldspath empilés les uns dans les autres.
Ces vases étaient d'une finesse extraordinaire montrant la très grande