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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0221

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

méro 19 de la planche II qui a dû être employé à des usages courants :
il est creusé comme les vases ordinaires et je ne l'ai placé au nombre
des vases grossiers qu'en raison de son travail. Il ne contenait absolu-
ment rien. Certains autres vases encore assez nombreux, tant à la sur-
face supérieure aux murs du tombeau qu'à l'intérieur des chambres,
avaient également servi aux usages funéraires : je les ai trouvés encore
remplis de la substance qu'on y avait déposée. Quelques-uns d'entre eux
contenaient une sorte de pain de terre desséchée qui s'était moulée en
la forme du récipient. Je ne sais quelle était la valeur de cette terre au
point de vue des usages funéraires : certains auteurs ont écrit que
c'était le dépôt de l'eau clarifiée, et en un assez grand nombre de cas,
toutes les fois qu'il s'agit de poterie, ils me semblent avoir raison ; mais
ici, dans des vases dont la contenance était à peine parfois d'un demi
litre, j'ai rencontré des pains de terre qui remplissaient presque tout
l'intérieur du vase : si l'eau en déposant eût laissé de la terre en quan-
tité aussi considérable, il faudrait dire qu'elle ne méritait aucunement
le nom d'eau, mais de terre pétrie et qu'en tout cas elle était bien loin
d'avoir les qualités de l'eau courante que réclamaient les textes des Py-
ramides en leur temps, comme devant être utile aux défunts, car ce
n'eût pas même été de l'eau croupissante.

II. Tables d'offrandes ayant la forme d'un disque

Dans un assez grand nombre d'inscriptions, quand on parle des of-
frandes faites aux défunts et que l'on met un déterminatif, ce détermi-
natif est un disque rond : s'agit-il simplement du disque rond ou fau-
drait-il comprendre que le dessinateur égyptien n'eût pas su rendre
d'autres modèles qu'il avait ou pouvait avoir sous les yeux, et cela par
manque de connaissance des règles du dessin et surtout de la perspec-
tive ? c'est ce que chacun sera libre de croire comme il voudra : ce qu'il
y a de bien certain, c'est que les inscriptions en caractères hiérogly-
phiques donnent un disque comme déterminatif aux tables d'offrandes,
et que ce signe se trouve plus fréquent à mesure qu'on remonte plus
avant dans l'antiquité égyptienne, j'entends par là l'Ancien Empire égyp-
tien. A l'époque à laquelle doit se placer le monument que j'ai fouillé,
 
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