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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0237

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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

grand nombre de mèches de tout diamètre, que leur emploi eût demandé
une habileté formidable, et bien d'autres choses encore que je ne saurais
formuler. On pourrait penser encore à l'emploi de la poudre d'onyx et
d'un instrument en bois; mais les difficultés ne seraient pas moins
grandes et les objections nombreuses, car comment faire ainsi avec une
telle précision des vases dont le diamètre d'ouverture va toujours dimi-
nuant? comment expliquer la présence de cercles qui accusent l'emploi
d'un outil en métal? comment surtout expliquer l'élargissement de l'ou-
verture de certains vases à panses? Chaque manière est donc sujette à
difficultés et soulève des objections ; la seconde est celle qui en soulève
le moins. Ce n'était pas tout de creuser l'intérieur du vase, il fallait aussi
arriver à lui donner la forme qu'on voulait lui imposer. Je croirais assez
volontiers que pour l'extérieur on employa uniquement le ciseau en
métal, et le sable fournit ensuite le polissage. Comme ce polissage a
enlevé nécessairement toute trace d'outil, je ne puis en dire plus1.

Les deux autres vases que je fais l'entrer parmi les vases cylindriques
sont bien loin d'être aussi grands que ceux dont il vient d'être question :
ce sont de petits vases en marbre blanc veiné de bleu. Contrairement
aux grands vases cylindriques dont il vient d'être parlé, les deux vases
dont il s'agit sont polis à l'intérieur comme à l'extérieur, ce qui n'a pas
dû être très facile, surtout pour le numéro 19 de la planche XI qui est
plus haut que le numéro 14 de la planche X : celui-ci a une forme quel-
que peu trapue et il semble trop large pour sa hauteur. Ce vase accen-
tue trop aussi la ligne d'infléchissement et de relèvement, c'est-à-dire
l'arc de cercle qui n'est pas fait avec assez de régularité, ce semble. Seul
il a la cordelette au dessous du rebord; la distance entre cette cordelette
et ce rebord n'est pas toujours la même ; il semble que cette distance
a été creusée avec une gouje, ce qui seraitpossible, car la matière n'est
pas trop dure à la surface. L'autre vase au contraire, plus élancé, plus
régulièrement fait, qui n'a pas de cordelette au dessous du rebord, a
une belle apparence et se présente bien. Tous deux ont le rebord assez

1. Je ne dis rien des numéros 2 et 8 de la planche VI qui font partie d'un même vase
dont je n'ai pas trouvé la base : ils sont cependant remarquables par les veines de la
matière, veines concentriques, dont l'ouvrier a tiré tout le parti qu'on en pouvait tirer.
 
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