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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0245
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
nière indubitable qu'il était fait au moyen d'une tarière, car on voit
encore les traces laissées par l'outil à mesure qu'il tournait. L'ouvrier
s'y est même repris à plusieurs fois dans certains vases en feldspath :
ayant vu que le cercle qu'il avait commencé de creuser ne correspondait
pas au fond extérieur de l'assiette, il l'a retracé un peu plus bas '. Je ne
dois pas oublier que l'une des assiettes en onyx sans rebord a cepen-
dant un petit fond, comme les numéros 4 et 6 de la planche IX; mais
la pente de l'assiette jusqu'au fond formé par un cercle de 0m,03 de
diamètre correspond au diamètre de l'assiette, lequel est autrement
grand que celui des numéros 4 et 6 de la planche citée.
Toutes ces assiettes, cela va sans dire, étaient polies à l'intérieur
comme à l'extérienr et ce polissage n'a laissé aucune trace.
VI; Coupes.
Les vases que je désigne sous le nom de coupes mériteraient peut-
être un autre nom; mais, comme déjà on les a désignés sous ce nom,
je le conserverai ici afin de ne pas amplifier outre mesure les dénomi-
nations provisoires qu'on tente de faire entrer actuellement dans la
science.
Les vases que je qualifie de coupes peuvent être partagés en deux
variétés les coupes évasées, comme les gobelets qui ont cette forme, et
les coupes qui ont un rebord se repliant à l'intérieur. A la première
classe appartiennent les numéros 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26 et 27 de
la planche VII et un certain nombre d'autres qui n'ont pas trouvé place
dans les représentations figurées de ces vases ; à la seconde appartien-
nent les numéros 1, 7 et 11 de la planche VIII, les numéros 2, 8, 11, 12,
16, 17, 22, 24 et 25 de la planche IX, les numéros 12 et 16 de la plan-
che X, le numéro 9 de la planche XI, les numéros 4, 5, 19 et 15 de la
planche XIII, plus le numéro 13 de la planche XIV. Ceux de la pre-
1. Quand je parle d'assiettes qui n'ont pas de fond, je veux simplement dire qui n'ont
pas de fond marqué à l'intérieur, car toutes ont évidemment un fond extérieur sur
lequel elles reposent.
LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
nière indubitable qu'il était fait au moyen d'une tarière, car on voit
encore les traces laissées par l'outil à mesure qu'il tournait. L'ouvrier
s'y est même repris à plusieurs fois dans certains vases en feldspath :
ayant vu que le cercle qu'il avait commencé de creuser ne correspondait
pas au fond extérieur de l'assiette, il l'a retracé un peu plus bas '. Je ne
dois pas oublier que l'une des assiettes en onyx sans rebord a cepen-
dant un petit fond, comme les numéros 4 et 6 de la planche IX; mais
la pente de l'assiette jusqu'au fond formé par un cercle de 0m,03 de
diamètre correspond au diamètre de l'assiette, lequel est autrement
grand que celui des numéros 4 et 6 de la planche citée.
Toutes ces assiettes, cela va sans dire, étaient polies à l'intérieur
comme à l'extérienr et ce polissage n'a laissé aucune trace.
VI; Coupes.
Les vases que je désigne sous le nom de coupes mériteraient peut-
être un autre nom; mais, comme déjà on les a désignés sous ce nom,
je le conserverai ici afin de ne pas amplifier outre mesure les dénomi-
nations provisoires qu'on tente de faire entrer actuellement dans la
science.
Les vases que je qualifie de coupes peuvent être partagés en deux
variétés les coupes évasées, comme les gobelets qui ont cette forme, et
les coupes qui ont un rebord se repliant à l'intérieur. A la première
classe appartiennent les numéros 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26 et 27 de
la planche VII et un certain nombre d'autres qui n'ont pas trouvé place
dans les représentations figurées de ces vases ; à la seconde appartien-
nent les numéros 1, 7 et 11 de la planche VIII, les numéros 2, 8, 11, 12,
16, 17, 22, 24 et 25 de la planche IX, les numéros 12 et 16 de la plan-
che X, le numéro 9 de la planche XI, les numéros 4, 5, 19 et 15 de la
planche XIII, plus le numéro 13 de la planche XIV. Ceux de la pre-
1. Quand je parle d'assiettes qui n'ont pas de fond, je veux simplement dire qui n'ont
pas de fond marqué à l'intérieur, car toutes ont évidemment un fond extérieur sur
lequel elles reposent.