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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0295

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278

LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

parler que de ce que je connais, ou qu'ils emploient à d'autres usages.
L'irrégularité des autres jarres de plus petites dimensions est une
preuve péremptoire qu'elles n'étaient pas faites au tour. Le col s'ajou-
tait après la confection du vase entier, comme c'est toujours le cas. Ce
col n'avait pas toujours la môme forme, comme on peut le constater
d'après les vases 2, 4, 5, 12, etc. Il était placé assez haut, comme clans
le numéro 5, ou n'était séparé de la panse que par une très petite dis-
tance, comme au numéro 2, ou encore, plus haut, il déhordait sur le
vase, comme au numéro 4. C'est une preuve que la fantaisie, et non
une règle immuable, pouvait conduire les potiers de ce temps reculé.

Une autre observation qui peut être faite au simple examen de la jarre
numéro 4 me semble avoir trait à la cuisson : le lecteur observera sur
la figure de cette jarre de petites boursoufflures encore très apparentes
sur la phototypie. Il me semble que c'est à la cuisson encore impar-
faite que l'on doit ces boursoufflures, que la chaleur faisant dilater un
sel que je ne connais pas, a dégagé un gaz que j'ignore également et que
le gaz a produit des boursoufflures. Que si l'on venait maintenant com-
parer ces jarres à celles que j'ai publiées dans le premier fascicule des
rapports sur cette mission à Abydos ', on verra que pas une seule ne
trahit de ces boursoufflures formées pendant la cuisson. Ces boursouf-
flures n'avaient qu'une très petite épaisseur, comme j'ai pu le constater
d'après les écailles enlevées sur certains de ces vases. Une autre ob-
servation qu'il est possible de faire, c'est que les jarres de l'hiver 1896-
1897 n'étaient point décorées de la cordelette à la naissance de la panse
ou presque à leur extrémité inférieure, comme c'est le cas fréquemment
pour celles découvertes pendant l'hiver précédent. Je n'ai de môme
jamais trouvé une inscription gravée pour en faire connaître le contenu
ou pour tout autre dessein. Si l'on veut maintenant tenir compte de
ces observations qui ne sont point méprisables, tant s'en faut, n'est-on
.pas en droit de conclure d'après la présence des particularités que je
viens de signaler, que les dites jarres trouvées dans le tombeau dont je
parle sont plus anciennes que celles que j'avais rencontrées l'année

1. E. Amolmeau : Les nouvelles fouilles d'Abydos, compte-rendu in extenso, pl. XVt-
XIX.
 
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