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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 2) — Paris, 1902

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https://doi.org/10.11588/diglit.3467#0315

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298

LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS

Tout ce que je puis dire, c'est que ce nom n'a pu se trouver dans le
tombeau ouvert pendant l'hiver 1896-1897, que parce que le roi de ce
nom avait consacré un vase de cristal de roche à son chiffre, comme
nous dirions aujourd'hui, en l'honneur des morts enterrés dans cette
tombe.

Un quatrième nom pourrait être pris vraisemblablement aussi pour
l'un de ceux qui avaient été trouvés pendant l'hiver 1895-1896. C'est
encore sur un fragment de cristal de roche,mais presque complet, que je
suis parvenu à rétablir et à faire restaurer. 11 est contenu dans un rec-
tangle non surmonté de l'épervier ; ce nom a été publié exactement par
M. Jéquier1. Ce fragment fut trouvé le 5 février 1897 en haut des chambres
qui sont à l'arrière de la seconde partie du monument. Gomment se lit
ce nom? C'est ce que je ne puis dire, parce que la chose est incertaine :
s'il fallait attribuer aux deux signes qui le composent la même valeur
qu'ont ces mêmes signesàl'époque historique, on pourrait lire : Hasimka
ou Simhaka ; mais ce serait trop m'aventurer que de présenter cette
lecture comme autre chose qu'une pure conjecture, sans la moindre
preuve. Ce mot ne désigne pas un personnage mais sans doute le nom
de la tombe ou de la maison dans laquelle le roi désigné auparavant
aurait été enterré. Ce nom de roi devait se trouver avant le nom de sa
maison d'éternité, et c'est sans doute le même dont j'ai parlé à la page
précédente. Quoi qu'il en soit, la présence du nom de ce lieu, le troisième
qui ait été rencontré, parle encore en faveur de ce culte funéraire qui
avait été rendu par celui qui le portait aux morts enterrés dans le tom-
beau. Par conséquent, il faut attribuer à ce mort ou à ces deux morts
une importance que n'ont pas les rois ordinaires. On connaît un assez
grand nombre de tombeaux royaux, même sous l'Ancien Empire : pas
une seule fois on n'a rencontré dans quelque tombe que ce soit, le
nom d'un successeur de ce roi étant venu rendre le culte funéraire à
son prédécesseur, bien que le plus souvent il fût fils de ce prédéces-
seur et qu'il serait vraisemblable que le successeur eût dû rendre à
son prédécesseur les actes honorifiques du culte des Ancêtres. Il y a

1. J. de Morgan : Recherches sur les origines de l'Égypte. Ethnographie préhistorique
et tombeau royal de Négadah, p. 196, fig. 795. Les signes sont renversés.
 
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