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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
pas la première fois que le fait se serait produit, puisque la première
année de fouilles nous a donné des noms ainsi écrits sans cartouche.
Quels sont maintenant ces deux personnages bienfaisants ou terri-
bles? nous n'avons qu'à interroger les fragments débouchons en terre,
ils nous répondront avec détails et, je crois, avec certitude.
IV. Bouchons en terre avec inscriptions.
Les bouchons en terre sont de trois qualités, ainsi que je l'ai dit au
chapitre précédent; mais leur contenu est à peu près le même, pour la
très grande majorité des cas. Je m'occuperai tout d'abord des premiers,
c'est-à-dire de ceux qui portent inscrit le même nom de double, com-
plet ou abrégé.
Les bouchons — je n'emploie pas le mot cylindre à dessein1,
car un cylindre désigne un objet de forme ronde et pas un seul des
bouchons n'avait cette forme •— qui portaient un nom de double, ou ce
qui paraît être un nom de double, peuvent se répartir en six catégories
bien distinctes, et ces six catégories, si on ne fait attention qu'à ce
Qom, se réduisent à quatre d'après les objets trouvés. Ces quatre
catégories contiennent elles-mêmes le même nom de double à l'état
plus ou moins complet. Les fac-similés de ces bouchons ayant été repro-
duits dans mon tombeau d'Osiris, je me contente d'en donner ici les
dessins qu'a publiés M. Jéquier, en faisant observer que certains
signes ont été mal rendus. Le lecteurtrouvera d'ailleurs à la planche XXII
n° 4 le fac-similé du seul grand bouchon conique rencontré aux
cours des fouilles et qui est identique à des types précédents. Tout
d'abord il y a le nom réduit à sa plus simple expression : la mai-
son rectangulaire est surmontée d'un épervier et d'un animal typhonien
et dans l'intérieur de cette maison il y a les trois signes , car c'est
1. J. de Morgan : Recherches sur les origines de l'Egypte. Ethnographie préhistorique
et tombeau royal de Négadah, p. 243, fig. 816, 817, 818 (légende) et p. 244, fig. 820 et
821 (légende).
LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
pas la première fois que le fait se serait produit, puisque la première
année de fouilles nous a donné des noms ainsi écrits sans cartouche.
Quels sont maintenant ces deux personnages bienfaisants ou terri-
bles? nous n'avons qu'à interroger les fragments débouchons en terre,
ils nous répondront avec détails et, je crois, avec certitude.
IV. Bouchons en terre avec inscriptions.
Les bouchons en terre sont de trois qualités, ainsi que je l'ai dit au
chapitre précédent; mais leur contenu est à peu près le même, pour la
très grande majorité des cas. Je m'occuperai tout d'abord des premiers,
c'est-à-dire de ceux qui portent inscrit le même nom de double, com-
plet ou abrégé.
Les bouchons — je n'emploie pas le mot cylindre à dessein1,
car un cylindre désigne un objet de forme ronde et pas un seul des
bouchons n'avait cette forme •— qui portaient un nom de double, ou ce
qui paraît être un nom de double, peuvent se répartir en six catégories
bien distinctes, et ces six catégories, si on ne fait attention qu'à ce
Qom, se réduisent à quatre d'après les objets trouvés. Ces quatre
catégories contiennent elles-mêmes le même nom de double à l'état
plus ou moins complet. Les fac-similés de ces bouchons ayant été repro-
duits dans mon tombeau d'Osiris, je me contente d'en donner ici les
dessins qu'a publiés M. Jéquier, en faisant observer que certains
signes ont été mal rendus. Le lecteurtrouvera d'ailleurs à la planche XXII
n° 4 le fac-similé du seul grand bouchon conique rencontré aux
cours des fouilles et qui est identique à des types précédents. Tout
d'abord il y a le nom réduit à sa plus simple expression : la mai-
son rectangulaire est surmontée d'un épervier et d'un animal typhonien
et dans l'intérieur de cette maison il y a les trois signes , car c'est
1. J. de Morgan : Recherches sur les origines de l'Egypte. Ethnographie préhistorique
et tombeau royal de Négadah, p. 243, fig. 816, 817, 818 (légende) et p. 244, fig. 820 et
821 (légende).