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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,1) — Paris, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0042
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CHAPITRE III

FOUILLES PRELIMINAIRES DE LA GRANDE BUTTE, COTE EST
DU 26 NOVEMBRE AU 6 DÉCEMBRE

Le lecteur, au commencement de ce chapitre, voudra bien se reporter
au compte-rendu des fouilles de l'hiver 1895-1896 et au chapitre pre-
mier de ce volume : il verra que, si du côté ouest et du coté nord de la
grande butte, on avait presque achevé l'exploration des tombeaux pour
le premier, puisqu'il n'en restait que quatre, et qu'une grande partie
des tombes du nord avaient été explorées, puisqu'il n'en restait que
dix-sept, il n'en était pas de même du côté est où l'on n'avait fouillé
que deux tombes. S'il eût été possible de faire avancer uniformément
le travail des ouvriers, il eût été bien préférable de n'attaquer les
tombes que toutes à la fois; mais il faut compter avec la faiblesse
comme avec-x l'orgueil humains : les ouvriers, s'ils ont une ten-
dance à la paresse, ne travaillent que mollement, même quand ils
sont sous l'œil immédiat du surveillant; quand ils ont au contraire
l'orgueil de leur travail, qu'ils veulent paraître ardents et forts, ils
avancent très vite, en jetant à ceux qu'ils laissent derrière eux des ex-
clamations ironiques, riant à gorge déployée et montrant leurs belles
dents. S'il m'eût été loisible de choisir, j'aurais encore préféré les pre-
miers aux seconds, si leur paresse eût été soigneuse, car quand ils tra-
vaillent vite, les fellahs d'Abydos sacrifient naturellement les soins
minutieux que l'on doit apporter aux fouilles et souvent j'ai dû ralentir
leur ardeur qui était préjudiciable, non seulement à mes propres inté-
rêts, mais surtout aux intérêts de la science. Il est donc facile de com-

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