34 LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS
caractères : Jf* ^ elle ne donnait probablement qu'un titre
Khent Amenti appliqué à une divinité funéraire, en fait Osiris. Mais,
comme il peut se faire à la rigueur que ce titre eût une autre destina-
taire qu'Osiris, je me donnerai bien garde d'établir un raisonnement
sur une base qui pourrait n'être pas assez solide. L'inscription verticale
contenait les six signes suivants :
mi
Jrlrl t~■ Le titre de | \ devait
se rapporter à un nom de divinité qui était écrit auparavant, et peut-être
à ce titre de ^ ^ que nous avons trouvé dans l'inscription verticale :
en règle générale en effet, règle à laquelle je ne connais pas une seule
exception, le titre sacerdotal 1 f se place toujours après un nom de di-
vinité, car il n'est pas assez déterminé par lui-même, à moins que le&
signes suivants ne soient le déterminatif exigé. Quoi qu'il en soit de ce
titre sur lequel je ne veux pas établir mon raisonnement, il est certain
que le titre civil -r—t , qui est facilement reconnaissable dans les deux
derniers signes, lesquels sont un peu mutilés, il est certain, dis-je, que
ce titre ne se rencontre pas en dehors de l'Ancien Empire thébain. Or
nous nous trouvons en présence de ce fait : ce fragment a été rencontré
dans une nécropole très différente de la nécropole de l'Ancien Empire
d'Abydos, laquelle a été explorée par les ouvriers de Mariette1 et qui
était éloignée de deux kilomètres environ; il a été trouvé avec des mo-
numents remontant à toutes les époques de l'Empire égyptien. Comme
on ne peut songer un seul instant qu'il ait été apporté en cet endroit par
mégarde, de même que les autres monuments, car ce qui se compren-
drait pour un seul ou à la rigueur pour quelques monuments, ne se
comprend plus en face de milliers et de millions d'offrandes funéraires
accumulées en un seul lieu, il faut donc admettre de toute nécessité
que le culte funéraire en cet endroit a duré pendant tout l'empire égyp-
tien et devait s'adresser à quelqu'un d éminent, car c'est le seul exemple
actuellement connu d'un fait semblable. La conclusion qui en ressort
1. Mariette : Catalogue général des monuments d'Abydos, p. 35.
caractères : Jf* ^ elle ne donnait probablement qu'un titre
Khent Amenti appliqué à une divinité funéraire, en fait Osiris. Mais,
comme il peut se faire à la rigueur que ce titre eût une autre destina-
taire qu'Osiris, je me donnerai bien garde d'établir un raisonnement
sur une base qui pourrait n'être pas assez solide. L'inscription verticale
contenait les six signes suivants :
mi
Jrlrl t~■ Le titre de | \ devait
se rapporter à un nom de divinité qui était écrit auparavant, et peut-être
à ce titre de ^ ^ que nous avons trouvé dans l'inscription verticale :
en règle générale en effet, règle à laquelle je ne connais pas une seule
exception, le titre sacerdotal 1 f se place toujours après un nom de di-
vinité, car il n'est pas assez déterminé par lui-même, à moins que le&
signes suivants ne soient le déterminatif exigé. Quoi qu'il en soit de ce
titre sur lequel je ne veux pas établir mon raisonnement, il est certain
que le titre civil -r—t , qui est facilement reconnaissable dans les deux
derniers signes, lesquels sont un peu mutilés, il est certain, dis-je, que
ce titre ne se rencontre pas en dehors de l'Ancien Empire thébain. Or
nous nous trouvons en présence de ce fait : ce fragment a été rencontré
dans une nécropole très différente de la nécropole de l'Ancien Empire
d'Abydos, laquelle a été explorée par les ouvriers de Mariette1 et qui
était éloignée de deux kilomètres environ; il a été trouvé avec des mo-
numents remontant à toutes les époques de l'Empire égyptien. Comme
on ne peut songer un seul instant qu'il ait été apporté en cet endroit par
mégarde, de même que les autres monuments, car ce qui se compren-
drait pour un seul ou à la rigueur pour quelques monuments, ne se
comprend plus en face de milliers et de millions d'offrandes funéraires
accumulées en un seul lieu, il faut donc admettre de toute nécessité
que le culte funéraire en cet endroit a duré pendant tout l'empire égyp-
tien et devait s'adresser à quelqu'un d éminent, car c'est le seul exemple
actuellement connu d'un fait semblable. La conclusion qui en ressort
1. Mariette : Catalogue général des monuments d'Abydos, p. 35.