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Amélineau, Emile
Les nouvelles fouilles d'Abydos - Mission Amélineau: compte rendu in extenso des fouilles, description des monuments et objets découverts (Band 3,1) — Paris, 1904

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https://doi.org/10.11588/diglit.5154#0067
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LES NOUVELLES FOUILLES D'ABYDOS 47

beaux. Comme il restait encore au sud de la tranchée que j'avais fait
ouvrir une petite partie la séparant des fouilles de la première année,
partie qui s'avançait comme une lagune au milieu des décombres enle-
vés, j'y mis les ouvriers afin de ramener le déblaiement à une même
ligne, car je prévoyais que le lendemain m'aurait poussé assez avant
dans le centre de la colline pour explorer le tombeau ou les tombeaux,
sinon les rangées de tombes que je mettrais au jour. Pour ce faire, je
plaçai une escouade d'ouvriers en cet endroit, pendant que le reste
continuait de déblayer la partie sud de la tranchée, ce qui fit que le
centre et la partie nord de cette tranchée n'avancèrent pas en ce jour.
Dans la suite de la lagune restant au nord, je retrouvai la couche de
feuilles de sycomore dont j'ai déjà parlé plus haut, et, comme j'étais
arrivé à son extrémité, je pus en mesurer la longueur; cette longueur
était de 12 mètres environ. Avec les mesures que j'ai données précé-
demment pour la largeur et la profondeur, on voit qu'il y avait la
somme de 54 mètres cubes de ces feuilles. D'où pouvait provenir cet
amas énorme de feuillage en cet endroit? Je pensai d'abord qu'il pou-
vait provenir des grands pots qu'il y avait en cet endroit, car en ce jour
j'en trouvai environ cinq ou six cents, dont la très grande majorité était
vide, pendant que les autres contenaient précisément des feuilles de
sycomore. Je crus donc tout d'abord qu'on avait vidé les poteries à
l'endroit qu'occupait la couche, avant de les jeter, comme faisaient
encore mes ouvriers. Mais en y regardant de plus près, en trou-
vant encore des fragments de branches considérables, je fus conduit
à me demander si la destination de ces feuillages n'avait pas été
autre. Je me rappelai alors ces deux tombeaux trouvés intacts la pre-
mière année, couverts encore des branches d'arbres qui avaient été
déposées sur le faîte des pièces de bois servant à les soutenir1 ; je me
rappelai en plus que le tombeau fouillé la seconde année avait ces
mêmes pièces de bois et que j'avais également trouvé des couches de
feuilles parmi le sable qui recouvrait la tombe. D'où j'inclinai à penser
que cette couche énorme de feuilles de sycomore trouvée en la partie

1. E. Amélineau : Les nouvelles fouilles d'Abydos, 1895-1896, compte rendu in extenso,
2e partie, p. 1$6.
 
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